QU EST CE QUE LE
CALAMAR ?
Tout d’abord, intéressons nous à notre
camarade de jeu. Le calamar est un
céphalopode, comme la seiche ou le
poulpe. L’espèce que nous allons traquer
est le calamar blanc ou calamar commun
(loligo vulgaris) qui est le seul à vraiment
s’approcher de nos côtes. Sachez qu’il
existe de nombreuses espèces de calamar
(près de 300). Les calamars blancs
sont des êtres pélagiques qui
demeurent et se nourrissent à
proximité du fond. Ils vivent
souvent en bancs assez
denses mais peuvent
ponctuellement chasser seuls ou en
petits groupes. La taille du calamar
commun peut varier de 20cm (pour 150
grammes) à presque un mètre (3 kilos). Le
calamar est un prédateur qui se nourrit de
toute sorte de proie, du poisson (vivant ou
mort) au crustacé en passant par ses
propres congénères plus petits que lui.
Pour chasser le calamar dispose d’un arsenal
,
assez conséquent. Huit tentacules « courts »
(aussi appelés « bras ») munis de ventouses
qui lui permettent d’immobiliser ses proies
et de les amener jusqu’à son puissant bec
corné et tranchant. Une paire de tentacules
« longs » capables de se déployer en un
éclair pour capturer son repas. En guise de
corps, le calamar possède un « tube »
conique et hydrodynamique, le siphon, qui
lui permet de se déplacer rapidement en
arrière en propulsant l’eau. Deux nageoires
de part et d’autre de son corps l’autorisent
à rester immobile, à l’affût prêt du fond, ou
à se déplacer vers l’avant. Pour détecter
ses proies, le calamar possè de de très
grands yeux lui apportant une vision
binoculaire et la capacité de capter la
moindre lumière, le tout lui offrant une
excellente vision de nuit. En revanche, et
c’est souvent le cas des prédateurs
nocturnes marins, le calamar ne voit qu’en
noir et blanc. Le calamar perçoit donc très
bien les contrastes, ce qui explique
notamment que les coloris roses et
orange (couleurs qui contrastent le
mieux dans le bleu de l’eau)
donnent les résultats les plus
réguliers. D’ailleurs, certains fabricants
ne proposent que des turluttes dont les
coloris sont tous des nuances de roses ou
d’orange ! En réfléchissant à ces aspects
morphologiques, j’ai d’ailleurs remarqué que
les coloris bleus sont très bons lorsque le
ciel est « rouge » ; le bleu contraste alors
mieux avec la lumière ambiante. C’est
particulièrement vrai lorsque les calamars
sont près du fond et que l’on fait passer la
turlutte au-dessus de leur tête, avec en
toile de fond, le ciel rouge… La
fluorescence sera aussi un plus, car là
encore, le calamar remarquera mieux votre