Côté Caen
MERCREDI 10 JUILLET 2013
FESTIVAL BEAUREGARD
The Hives , Nick Cave ... Beauregard se sublime
Dimanche , dernier jour des festivités hérouvillaises et Beauregard n ’ a rien cédé à la torpeur . Dans la fournaise , Olivia Ruiz a brillé , avant la folie furieuse déclenchée par The Hives . Et puis , il est arrivé . Nick Cave ...
En images ...
Balthazar
Nick Cave
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1 Olivia Ruiz , la « femme chocolat » : à croquer ! 2 The Hives : une belle bande de barges qui se dépensent sans compter . L ’ essence même du rock ’ n ’ roll . 3 Nick Cave et ses « mauvaises graines » : une assurance tout risque . 4 Skip the Use a fait le show et danser le public .
Troisième et dernier jour du millésime 2013 . Déjà , c ’ est passé si vite … Sans s ’ appesantir sur la torpeur dominicale , Balthazar a tissé sa fibre mélodique , dans la lignée de la scène pop-rock belge ultra-créative qui fait tous les ans le bonheur de Beauregard , après Ghinzu et Deus en 2010 et 2011 . Dans le public , lunettes noires , couvre-chef et crème solaire étaient de rigueur . Venu se dorer la pilule en famille , John a tout juste le temps d ’ avaler son goûter qu ’ il se retrouve ébloui par un astre qui brille sur la grande scène . Olivia Ruiz luit sans artifices . Sa nature authentique et sa voix élastique suffisent .
The Hives , nouveaux proprios du château
Étonnée de jouer en plein cagnard en Normandie , cette fille du sud n ’ en reste pas moins très à l ’ aise … même quand elle oublie de chanter Le calme et la tempête et n ’ hésite pas à l ’ avouer ! Une vraie artiste , loin des clichés de la variété .
En fin d ' après-midi , les cinq Suédois de The Hives ont fait monter la température de plusieurs degrés . Époustouflants d ' énergie , ils ont offert un set totalement jubilatoire et débridé . Avec un sens de la mise en scène originale , ils parviennent même , sur une seule injonction , à faire asseoir 15 000 excités , qui s ’ exécutent sans broncher . Nouveaux propriétaires du château comme ils n ’ ont cessé de le clamer , les Suédois ont annoncé que désormais , ils joueraient là tous les jours . On en redemande . Et enfin , à 21h20 pétantes , ils se sont avancés sur la grande scène , Nick Cave et ses « mauvaises graines ». De sa voix d ’ outre-tombe , l ’ Australien aux allures de picador a réveillé nos instincts profonds en secouant son chant mélancolique d ’ incroyables poussées de violence sonore , ponctuées d ’ incantations vocales . En se couchant sur Beauregard , le soleil l ’ a entendu et pris les couleurs du bush .
Dead Can Dance
C2C
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3 4 2