Violon, chant, cinéma… vous êtes
sur tous les fronts ! Pouvez-vous
nous parler de vos projets du
moment ?
En ce moment, je suis sur plusieurs projets. Je
suis en Tunisie pour une longue période, du
moins en comparaison avec celles que je passe
d’habitude dans mon pays. L’actualité, c’est
bien sûr la scène de Carthage à côté d’Amina Srarfi pour son spectacle 100% féminin
«Foussayfoussa». C’est Amina Srarfi qui a eu
la gentillesse de m’inviter à jouer 20 minutes
en quartier libre. J’ai ainsi choisi d’arranger 2
de mes morceaux et de rejouer « Ya Khlila »
en version jazzy.
Par ailleurs, je viens d’enregistrer mon premier
album avec mes musiciens américains et le percussionniste tunisien, Mohamed Abdelkader
Haj Kassem. Cela fait 15 ans que je travaille
avec lui et pour moi c’est le meilleur dans son
domaine. L’album sortira en octobre avec un
premier lancement en Tunisie. Et en janvier, je
retournerai en tournée aux Etats-Unis.
Je suis sur un autre projet qui me tient à cœur :
celui de me produire au théâtre municipal
durant le mois de novembre en faveur des
réfugiés palestiniens. L’argent sera reversé aux
hôpitaux du sud du Liban où ils se trouvent.
D’ailleurs j’aimerais beaucoup donner suite à
ce concert en allant sur place.
On vous a vu à l’affiche de «7keyet
tounseyya», apparition qui vous
a fait connaître auprès du grand
public en tunisie. Cependant, vous
étiez absente du feuilleton, tiré de
ce film et diffusé durant ce ramadan.
Pendant la période du tournage, j’étais à Los
Angeles et je ne pouvais pas me déplacer aussi
souvent que je le voulais. Par ailleurs, le budget
de la production