FdT Dec 2015 | Page 48

portrait de femme

Anissa Daoud

Je cherche à pouvoir être dans un rapport de justesse avec moi-même .

Une matinée du mois de novembre , une heure à l ’ hôtel l ’ Africa pour parler de la carrière d ’ Anissa Daoud dans une ambiance rythmée par des Journées Cinématographiques sous le signe de la résistance . Il est midi passé . Presse , médias , acteurs , réalisateurs , sécurité , artistes , etc ., tout un monde qui cohabite dans cet hôtel depuis quelques jours , depuis le début des JCC , avec une sécurité renforcée suite à l ’ attentat du 24 novembre visant un bus de sécurité présidentielle et qui a mis un terme à la vie de 12 agents de sécurité . Presque insouciante , elle arrive , fraîche et souriante . Mais ce n ’ est qu ’ une impression . Anissa Daoud est de ces femmes impliquées et engagées pour le pays depuis son plus jeune âge . L ’ avenir du pays la tracasse au plus haut point , mais hors de question de céder à la peur en ces journées de célébration du 7ème art . Alors nous parlons cinéma , théâtre , passion et carrière . Mais qui est venu avant ? Le cinéma ou le théâtre ? « Je n ’ arrive pas à me souvenir d ’ où ça vient concrètement . La seule chose dont je suis sûre , c ’ est qu ’ au départ , il y avait la littérature . J ’ ai commencé à lire très jeune , vers 4 ans , et depuis je n ’ ai plus jamais arrêté de dévorer les pages . » Me confie Anissa Daoud . Mais c ’ est surtout la fascination pour les mythologies et les contes populaires qui l ’ amènent doucement et sûrement vers le 4ème art et la lecture de pièces théâtrales .
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