FdT Avril | Page 37

Ons et Ahlem Dalhoumi , les deux jeunes filles qui ont été tuées par des flics en civil, en août 2014, m’ont hantée pendant un mois. Ma mère subit le même stress car mon frère est policier et elle vit avec la hantise de l’annonce de sa mort. En plus, nous habitons près de la caserne de la brigade antiterroriste et j’ai peur qu’il y ait une attaque contre la caserne. Pour couronner le tout, nous sommes également voisins de la maison familiale du nouveau ministre de l’Intérieur, Mohamed Najem Gharsalli.» Hinda énumère longuement les déficiences du service des urgences de l’hôpital. Pas adapté du point de vue architectural, sous-équipé avec seulement deux lits, insuffisamment pourvu en compresses, médicaments et antalgiques. «Parfois, nous recevons le renfort d’équipes médicales militaires, mais elles arrivent sans équipement et sans médicaments et nous sommes obligés de dépouiller les autres services pour faire face aux besoins des urgences.» Pas de couvre-feu Se rendre à Tunis ou à Sfax est l’un des moye