C’est à propos d’un épanchement de zones grises, poétiques et
mécaniques. L’agencement né d’une dérivation qu’il faut suspendre
pour que l’artiste puisse confisquer la trace dont il retouchera, par
torsion symbolique ou contrainte physique la figure plane. (You
don’t need a brain to think, your cosmics hands are enough (on ils
ont bien construit les pyramides), maybe one eye if you insist, like
Nic Ray, te voilà borgne et déserteur)
C’est à propos d’un état de la forme qui ne contient pas son
achèvement, mais il dit «n’impose pas de borne à l’infini».
Elle dit l’éternelle contrefaçon que l’artiste opère sur les ruines
phénoménologiques et idéologiques des faits concrets (only facts,
maybe a blank too)
UN COUP DE…………………… DÉ …….. J N A L H
Le langage ne suffit pas pour faire il faudrait abolir arracher aux mots
la chevelure servile à partir de laquelle la réalité mise à feu peut –recommencer à exister à tes yeux, à mes yeux, à leurs yeux. (no brain,
only sensitive motions). Comme une nouvelle romance matérialiste,
abrupte et invasive. Allumer la mèche, regarder flamber, sortir du
retrait ce désert auquel tu te rends aveugle à force de trop voir, de
trop avoir à voir, de tout vouloir voir. Et savoir
Peut être qu’un jour Bartelby ne sera plus un nihiliste qui s’est
laissé mourir, pauvre héros, sur l’autel du sacrifice chrétien mais
sur l’île déserte où ne persiste ni la plainte ni la pitié des nones.
Juste le mot comme un tremblement de terre silencieux qui dit
l’extase de la déchirure. Pas une nouvelle religion, mais un espace
de confrontation tangible, d’effectuation et de contre-effectuaction,
parcourues d’intensités troubles et immotivées. Où la mécanique
manutentionnaire s’excède pour former des façades de réalité
amovibles, à déconstruire, puis reconstruire, sans répis,
--- LE CRI SILENCIEUX QUI RECLAME AU POSSIBLE
L’IMPOSSIBLE, LA MER A BOIRE C’EST PAS CA, LA MER A VOIR
C’EST PAS LA
I WOULD PREfer not to communicate by toughts. Communiquer
c’est perdre. Quoi ? (différer la perte c’est seulement dire la
puissance de son impuissance)
L’économie du visible est insatiable, elle déborde ce que jamais, en
ouvrant les yeux sur l’ailleurs à chaque seconde du parent pauvre du
temps on ne pourra jamais voir parce que ça nous brûlerait les yeux.
Alors il faudrait faire la cartographie de ce qui toujours manque, pour
connaître le monde depuis l’extérieur. Pas depuis l’ascension du tour
operator, mais en s’enfonçant dans les placards désublimés de la
pensée argumentative.
//// Que la vie soit une suite de gestes impurs, non spécifiques,
saturés puis recommencés, comme ça, si on se trompe, il n’y aura
ni culpabilité ni déception si quelque chose casse la vague. Il y en a
d’autres derrière, et devant, et sur la même ligne. Une vague cassée
ça donne au moins deux vagues, une vague cassée ça donne au
moins deux vagues.
Il dit : Le monde est une image, alors soit sage. (Ou alors apprend à
remplir ton silence.). Je dis: prépare toi, prépare toi à ce que l’image
casse.
Effrondrement imminent, à faire avant : Déterminer à quel moment
une œuvre se referme sur elle-même, quelle est la temporalité
qui l’a fait advenir comme espace de stabilisation du fluctuant, du
changeant, de ce qui hante. DE LA vie quoi
LE GESTE EST TOrT CE QU IL NOUS RESTE DELESTE………….
Le monde est une image, alors soit sage. Communiquer c’est perdre.
Tout le stratagème c’est de sentir ce qui est perdu comme perdu.
Il dit «toute pensée émet un coup de dé». Tu dis «l’acte aussi». Il dit
qu’il inventera le monde de la pensée en acte d’après le tremblement
de terre.
C’est l’histoire d’un copiste, répétés, répétés, répétés, les lignes,
les mots, l’encre lui brûlait les doigts à force. Le monde est une
image, alors soit sage. Je ne transgresse cette mesure, seulement la
disperse
Un coup J ? N A L H
Come tonight come come i want to see you, and share some
materialism thoughts with you
Clara Guislain