Edition spéciale septembre 2015 canton du Jura | Page 9
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Asile : il faut agir immédiatement !
La situation dans le domaine de l’asile s’aggrave de jour en jour. De plus en plus de clandestins et de migrants
économiques parviennent à entrer en Suisse grâce aux bandes de passeurs bien qu’ils ne soient nullement menacés dans leur pays d’origine. Les coûts de l’asile explosent et les cantons et les communes en supportent les
conséquences à divers niveaux. Ce développement provoque une inquiétude croissante dans la population.
L’UDC invite le département Sommaruga à agir enfin avec détermination et à appliquer les lois en vigueur.
Demandes d’asile
des Erythréens
7’000
5’930 jusqu’à fin juillet 2015!
6’000
5’000
4’000
3’000
2’000
1’000
0
2010
2011 2012
2013
2014 Fin juillet
2015
Le nombre de demandes d’origine érythréenne explose parce que la conseillère
fédérale Simonetta Sommaruga refuse d’appliquer la décision prise par le peuple
en 2013 en vertu de laquelle l’objection de conscience n’est plus un motif d’asile.
La Confédération prévoit environ 30 000 demandes d’asile pour 2015. 60 % de ces personnes auront le droit de vivre durablement en Suisse, bien que la très grande majorité d’entre elles ne soient ni persécutées, ni menacées dans leur intégrité physique.
Céline Amaudruz,
conseillère nationale,
Genève (GE)
La Suisse a une longue tradition
d’accueil de réfugiés dont la vie ou
l’intégrité physique est menacée.
Cette tradition est cependant abusée et minée quand n’importe qui
parvient à décrocher une autorisation à rester en Suisse juste pour
bénéficier de conditions de vie
meilleures que dans son pays d’origine. Or, c’est exactement ce qui se
passe depuis quelque temps et ce
qui provoque un malaise et des
tensions dans notre pays. Grâce
aux frontières ouvertes, de plus en
plus de personnes affluent en
Suisse en cherchant avant tout à
profiter des excellentes prestations
sociales et médicales de notre pays.
De plus en plus d’abus
L’effet multiplicateur de cette mauvaise politique est énorme et ses
conséquences deviennent insupportables :
Deux tiers des requérants d’asile
sont reconnus comme réfugiés
ou admis provisoirement. Cette
proportion était inférieure à untiers en 2013 alors que la situa-
Quote-part de l’aide sociale
60%
40%
La majorité des requérants d’asile proviennent actuellement
d’Erythrée.
»
0,6 % de la population, elles ont
commis l’an passé 4 % des violations du Code pénal.
«
À la Berne fédérale,
seule l’UDC se bat pour
une politique d’asile
rigoureuse et contre les
abus qui ne cessent
d’augmenter.
»
Le constat est facile à faire : à la Berne
fédérale, seule l’UDC se bat pour une
politique d’asile rigoureuse et contre
les abus qui ne cessent d’augmenter.
Plus d’UDC au parlement signifie
donc aussi moins d’abus et, partant,
moins de coûts.
Commentaire
Il est urgent d’imposer un moratoire d’au moins un an en politique d’asile. Concrètement : plus de reconnaissances de réfugiés et plus d’admissions provisoires pendant un an. Pour atteindre cet objectif, la Suisse doit à
nouveau contrôler de manière autonome ses frontières et empêcher les immigrants clandestins d’entrer.
Il s’agit d’appliquer enfin les dispositions légales en vigueur : une personne arrivant d’un Etat tiers sûr n’a pas
droit à une procédure d’asile. En contrepartie, la Suisse peut augmenter son aide sur place. Les moyens financiers à cet effet sont disponibles puisque l’aide au développement est dotée d’un budget de 3 milliards de
francs par an.
Limiter l’immigration
20%
0%
«
plus élevées que la majorité des
autres Etats européens.
les coûts annuels provoqués par
l’industrie de l’asile et de l’aide
au développement ont entretemps atteint quelque 6 milliards de francs par an. A lui
seul, le secteur de l’asile représente des charges annuelles estimées à trois milliards de francs.
ces charges frappent de plus en
plus les communes qui, après un
petit nombre d’années, doivent
assumer la totalité des coûts
d’entretien, notamment au niveau de l’aide sociale.
les abus sont toujours beaucoup
trop nombreux. Un exemple :
alors que les personnes du domaine de l’asile représentent
Depuis 25 ans l’UDC se bat pour une politique rigoureuse à l’égard des
étrangers et dans le domaine de l’asile.
74,5%
80%
91,4%
100 %
(réfugiés et personnes admises
provisoirement aptes à travailler 2012) :
tion dans les principaux pays
d’origine n’a guère changé.
la majorité des requérants d’asile
proviennent actuellement d’Erythrée. Il ne s’agit donc pas d’une
région en guerre – comme la Syrie,
par exemple – ainsi qu’on le prétend souvent.
en comparaison internationale,
la Suisse a reçu durant les trente
années écoulées un nombre de
demandes largement supérieur à
la moyenne et a donc dû assumer des charges sensiblement
Erythrée
Sri Lanka
A titre de comparaison, la proportion d’assistés sociaux
parmi les citoyens suisses était de 2,2% en 2013.
(Source: réponse du Conseil
fédéral à une intervention
parlementaire de l’UDC)
L’immigration doit être immédiatement gérée et réduite sensiblement comme l’exige l’initiative populaire
« contre l’immigration de masse » approuvée par le peuple et les cantons. Les instruments nécessaires à cet
effet, la clause de sauvegarde dans les accords, la préférence nationale et les contingents, sont inscrits dans
la Constitution. Il faut également limiter les droits aux prestations sociales et au regroupement
familial. Le mandat donné par le souverain au Conseil fédéral est clair et celui-ci doit enfin agir.
Jean-Pierre Grin
conseiller national,
Pomy (VD)