Edition spéciale septembre 2015 canton du Jura | Page 12

12 Au Conseil national pour le canton du Jura La dérive de la politique agricole dictée par les pressions politiques de l’UE doit faire place à l’autodétermination. La gestion administrative catastrophique du droit d’asile doit être corrigée. Seul l’UDC s’engage à tenir tête au dictat de l’Union européenne et à appliquer avec fermeté la loi sur l’asile en renvoyant ceux qui profitent injustement de notre système social. La disparition des exploitations agricoles se poursuit Lors de sa création, le canton du Jura comptait encore plus de 2’000 exploitations agricoles. En 1990, il n’y en avait plus que 1’553 et leur nombre est tombé à 1’061 en 2013. Brigitte Favre 1984 Ingénieure HES en agronomie Célibataire Saignelégier La population suisse soutient la paysannerie qu’elle a chargée de tâches importantes par le biais de la Constitution et de la loi sur l’agriculture. Il s’agit notamment de garantir et de conserver les bases de production ainsi que de produire des denrées alimentaires saines près des consommateurs. La politique agricole actuelle empêche de plus en plus les paysans à répondre à leur mandat cons- titutionnel : de grandes surfaces cultivables ont été perdues ces dernières années et de nombreuses exploitations ont dû cesser leur activité en raison de la baisse du revenu agricole. Cette politique remet en question le maintien d’un degré d’auto-approvisionnement aussi élevé que possible ainsi que l’entretien du paysage. Ne pas sacrifier l’agriculture sur l’autel de l’UE Ouvrant beaucoup trop largement les frontières aux produits agricoles, l’accord de libre-échange agricole, que le Conseil fédéral souhaite conclure avec l’UE, et la convention projetée dans le cadre de l’Organisation mondiale du Membre du comité du Syndicat d'élevage chevalin des Franches-Montagnes Secrétaire de la Coopérative d’éleveur de la vache grise rhétique L’élevage de chevaux : une passion, une vie, un métier. La vache grise rhétique avec son caractère calme et sa grande vivacité, idéale pour les Franches-Montagnes. Thomas Stettler 1969 Maître agriculteur Marié, 6 enfants Courroux Député au Parlement jurassien depuis 2006 Membre de la Commission de gestion et des finances Président de la société de tir de Soyhières commerce (OMC), auraient des conséquences drastiques pour les familles paysannes. L’abaissement des prix des denrées alimentaires au niveau UE, voire au niveau du marché mondial, alors que les coûts de production restent les mêmes en Suisse, détruirait la base existentielle de l’agriculture suisse. Il s’ensuivrait des effets négatifs en termes d’occupation décentralisée du territoire, d’entretien des paysages cultivés, de sécurité et de qualité des denrées alimentaires. L’UDC s’oppose donc à un libreéchange sans contrôle avec l’UE et au sein de l’OMC. En outre, elle demande que les importations existantes de denrées alimentaires soient soumises aux mêmes exigences que la production en Suisse. D’où proviennent ces gens ? Pourtant la tragédie syrienne n’a que peu de rapports avec la réalité politique, car ce sont les Erythréens, les Sri lankais qui n’ont plus de guerre chez eux, les Somaliens dont les demandes ont été refusées, auxquels on permet de rester provisoirement et qui occupent 66% des places des vrais réfugiés du Moyen-Orient. De plus, ces gens venus illégalement abusent de l’hospitalité de la Suisse par une criminalité 15 fois plus élevée que la normale, ils doivent donc immédiatement être refoulés. ché du travail des réfugiés ne réussit qu’exceptionnellement. Leurs perspectives professionnelles sont désastreuses, le nombre d’assistés sociaux d’origine africaine foisonne, les coûts et les problèmes sociaux sont reportés dans les cantons et les communes. Les coûts explosent Plus d’un milliard d’êtres humains vivent en Afrique, combien fuiront la pauvreté ? Une intégration dans le mar- Décidément il est temps de dire stop à la gestion désastreuse de la Confédération. Pour cela il ne reste plus qu’une chose à faire le 18 octobre 2015, voter UDC. Figurez-vous que des centaines de personnes prétendument persécutées dans leur pays d’origine pour des raisons politiques retournent chaque année en séjour de vacances auprès de leur famille aux frais du contribuable Suisse ! Le produit doit faire vivre le paysan. Remettons de l’ordre Une personne qui embarque en Afrique du Nord n’a pas par définition droit à l’asile. Selon l’ONU seul 10% des migrants dans le monde sont d’authentiques réfugiés. Le problème majeur ce sont les migrants économiques clandestins dont l’unique motif est d’améliorer leur condition de vie, ceux-là n’ont pas droit à l’asile. Les vrais drames humains se déroulent en Syrie. Il est juste que la Suisse participe financièrement pour créer des infrastructures d’accueil dans les régions voisines pour protéger et aider les personnes persécutées. Roi du tir en campagne en 2015, Thomas Stettler a toujours des objectifs clairs, que ce soit en compétition ou en politique.