Edition spéciale septembre 2015 canton de Genève | Page 21
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Impôts : rester raisonnable
NON à de nouveaux impôts ! Il n'est plus admissible d'offrir de nouvelles prestations
qui ne sont pas indispensables aux citoyens
Un Etat qui s'engage dans une politique
dépensière à outrance est contraint de
trouver régulièrement de nouvelles ressources
fiscales.
Une
source
d'inspiration pour l'Etat réside en
l'imagination débordante de la gauche
en matière de création de nouvelles taxes et impôts. Aujourd'hui, la classe
moyenne doit travailler de plus en plus
longtemps juste pour payer les impôts,
les taxes et les redevances. L'UDC exige
que la famille et les couples mariés
cessent d'être fiscalement discriminés.
La concurrence
fiscale est un atout
du fédéralisme.
Source : UDC Suisse.
L'Etat ne cesse de croître et d'accaparer
des tâches qui étaient autrefois de la responsabilité de l'économie privée. Entre
1990 et 2003, les dépenses de la Confédération sont passées de 32 à 64 milliards de francs. Refusant d'enrayer la
tendance à dépenser toujours plus, le
Conseil fédéral prévoit des dépenses de
73 milliards de francs pour 2018. Il s'agit,
bien évidemment, de l'argent des contribuables. L'administration fédérale a elle
aussi connu une expansion rapide lors
de ces dernières années. Les dépenses de
personnel ont augmenté de 20% entre
2007 et 2014, passant de 4,5 à 5,5 milliards de francs. Curieusement, personne ne se souvient que la Confédération
fût sous-administrée en 2007 !
Alors que la gauche crie misère, le
social est aujourd'hui la principale
position du budget de la Confédération. De 14 milliards de francs en
2000, les dépenses de l'Etat fédéral
pour le secteur social s'élèvent à 21
milliards pour l'année 2013. A titre
de comparaison, l'Etat dépense plus
pour le social que pour la formation,
les transports et la défense nationale
réunis.
Contrairement à l'image de paradis fiscal véhiculée par la gauche, nous travaillons en Suisse six mois par an pour l'Etat,
soit davantage que la moyenne des pays
de l'OCDE. L'UDC veut un Etat peu
coûteux et performant qui refuse la solution de facilité consistant à se servir toujours plus auprès des contribuables.
Moins pour l'Etat, plus
pour la classe moyenne.
Source : UDC Suisse.
Ces dernières années, des impôts, des
taxes et des redevances ont été augmentées. Allant à l'encontre de ce mouvement, l'UDC s'oppose à tous les nouveaux impôts, taxes et redevances et
exige au contraire des baisses d'impôts.
Genève affiche déjà la fiscalité la plus
lourde de Suisse, n'ajoutons surtout pas
de nouveaux impôts fédéraux sous
peine d'asphyxier les ménages et
l'économie.
Source : compte d'Etat 2014.
L'UDC estime urgent que l'Etat reprenne le contrôle de l'explosion des charges
et prenne les mesures structurelles nécessaires permettant de sortir du cercle
vicieux fiscal qui fait passer la classe
moyenne à la caisse. Cette politique nuisible menée par la gauche et ses alliés est
particulièrement irresponsable pour
l'emploi alors que nos entreprises sont
sous la pression du franc fort. C'est aussi
oublier que chaque franc d'impôt provient de l'effort d'une personne physique
ou de l'activité d'une personne morale.
L'UDC soutient notre système de souveraineté et de concurrence fiscale des
cantons et des communes car il s'agit
d'un garde-fou qui limite les envies des
exécutifs de mener une politique fiscale
basée sur les souhaits de l'administration.
Elle permet aussi de renforcer la compétitivité fiscale de la Suisse face à l'étranger.
Source : Programme UDC
http://www.udc.ch/actualites/exposes/
reglementation-et-fiscalite-jusque28099a-ce-quemort-se28099ensuive-/