Edition spéciale février 2018 Édition spéciale du canton de Neuchâtel | Page 11

11 Quand l’Etat va-t-il se préoccuper de la question des frontaliers? Ces derniers temps, l’irritation des citoyens neuchâtelois vis-à-vis des frontaliers qui travaillent dans le canton est bien pal- pable. Elle ne fait que croître en vue « d’une certaine indiff érence » émanant de la part du gouvernement neuchâtelois à non seulement pas souhaiter donner suite aux raisons du mécontentement de ses citoyens mais à maintenir un silence obstiné quant à ses activités dans sa gestion du dossier « Frontaliers ». Actuellement, on pourrait dire que le manque de communica- tion à ce niveau entre le gouvernement cantonal et sa population est impressionnant ! Que dire lorsque l’on constate qu’en arrière plan, toute une structure est mise en place depuis longue date pour encourager et encadrer les frontaliers à venir travailler en Suisse en leur off rant une palette de services par le biais de plusieurs organes comme p.e. le Forum transfrontalier de l’Arc Jurassien (qui compte parmi ses membres collectifs des communes et villes du littoral) et l’Association des Frontaliers Fran- co-Suisses (membre du Groupement Transfrontalier Européen) qui est en partenariat avec le plus grand syndi- cat de Suisse, UNIA, qui maintient des sections transfrontalières ? châteloise se voit confrontée tous les jours et aussi qu’elle doit subir. Des réflexions demeurant hélas dans le vide…. Qu’en est-il du contrôle de la part des Services des Contributions de s’assurer auprès des employeurs locaux qu’ils ont reçu de leur part le formulaire 2041-AS(K) « Attestation de résidence 19.03.2014 du Département fédéral des Finances, sont considérés comme frontaliers les employés qui résident fi scalement en France, qui se rendent tous les jours à leur lieu de travail en A la fin de 2016, le Canton de Neuchâtel affiche une population d’environ 178’500 et un