Edition spéciale février 2018 Édition spéciale du canton de Genève | Page 15
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GRAND
CONSEIL
Nos candidats
Mathieu
ROMANENS
Etudiant en droit,
1993
Ville de Genève
Adrina
SCHWEIZER
Conseillère
municipale, 1956
Meyrin
Halte à la croissance démesurée de Genève !
L’aménagement du territoire à Genève proposé et mis en place par l’Etat consiste à se
demander comment remplir les espaces pour loger - voir entasser – 600’000 person-
nes en Ville de Genève, en zone périurbaine et à la campagne.
Le cap du demi-million d’habitants
approche. De 1960 à 2014, la populati-
on résidante du canton a été multi-
pliée par 2, soit 230’000 personnes de
plus, pour atteindre 483’000 person-
nes à fin décembre 2014. La populati-
on étrangère a crû plus rapidement
que la population suisse : elle a été
multipliée par 3,5, contre 1,4. Entre
2014 et 2016, la population totale s’est
accrue de plus de 19’500 personnes,
dont un solde naturel (naissances/dé-
cès) de 5’200 personnes
La Tribune de Genève (15 juillet 2017),
informait ses lecteurs : « Genève ne
donne pas les moyens de loger ses en-
fants ». Comment pourrait-elle le faire
alors que des milliers de personnes
émigrent chaque année dans notre
canton ? Tous nos efforts de construc-
tion pour détendre le marché du loge-
ment sont vains. Les multiples chan-
tiers qui bétonnent chaque jour un
peu plus notre territoire ne servent
qu’à accueillir une immigration gigan-
tesque. L’UDC et son initiative « con-
tre l’immigration de masse » acceptée
par le peuple a été totalement ignorée
par les autorités genevoises.
Devant l’aveuglement de nos autori-
tés, arcboutées sur leur Plan Directeur
cantonal 2030 (PDCn 2030), nous ob-
servons que de nombreuses commu-
nes et même nos voisins français
s’inquiètent du développement effréné
de Genève. Le président du Pôle mé-
tropolitain et maire de Thonon, Jean
Denais, le dit franchement : « L’objectif
de 2’500 logements par an n’est pas
atteint. Les efforts consentis dans le
PDCn 2030 permettront d’absorber la
croissance mais ne modifieront pas la
situation actuelle du marché du loge-
ment » (La Tribune du 15 juillet 2017).
135’000 nouveaux résidents sont pré-
vus pour 2040. Sans discernement,
sans vision sur le moyen et long terme,
on accélère la fuite en avant au nom du
dogme de la « Crise du logement » et
de la croissance de notre économie.
Est-ce que la population genevoise est
acquise à l’idée d’une Genève de
600’000 habitants à l’horizon 2030 ?
Est-ce que l’exiguïté de notre terri-
toire, les difficultés de circuler, l’usure
de nos infrastructures, l’usage accru de
nos parcs et de notre campagne,
l’ouverture frénétique de chantiers de
tout genre, la construction incessante
d’immeubles, l’arrivée (et le départ)
massive d’étrangers ainsi que leur in-
tégration, la qualité de vie à venir ne
doivent pas être débattus par les citoy-
ens ?
Pour l’UDC, le référendum pour la
sauvegarde du village du Pt-Saconnex
est une première étape dans
l’opposition qu’elle entend mener
contre le surdéveloppement de Genè-
ve. A Bernex, l’UDC s’oppose égale-
ment au développement du Gd-
Bernex. La commune de Confignon, à
elle seule, pourrait ainsi passer de
4’500 habitants à plus de 20’000 rési-
dents si tous les projets contenus dans
ce Plan Directeur cantonal 2030 étai-
ent mis en œuvre.
Si l’UDC se bat, elle n’est pas seule. Les
habitants de Confignon refusent de fi-
gurer au top 10 des villes les plus
denses de Suisse. Le projet de 268 loge-
ments est combattu vigoureusement
par les riverains à Chêne-Bougeries.
Soutenez l’UDC dans ce combat !
Avec nous, dites : Halte à la démesure!
Nadia
VIALETTO
Gérante et
créatrice de
cosmétique, 1972
Saint-Genis-
Pouilly
Gohar
KHACHATRYAN
Professeure
d’harpe et de
piano, 1974
Ville de Genève
Stéphane
PRANDO
Responsable
logistique, 1966
Ville de Genève
Halte à la croissance démesurée de
l’Aéroport Rhône-Alpes !
La croissance démesurée de notre aéroport ne sert en rien les Genevois. Les nuisances
générées sont exponentielles et telle une tache d’huile, elles se répandent sur le can-
ton, dégradant la qualité de vie en matière de trafic, de pollution et de sécurité.
d’Annecy, Chambéry et de Lyon !
Les restrictions imposées à l’aviation
d’affaires amène à des aberrations tel-
les, qu’il est possible pour un passager
EasyJet de réserver et confirmer son
vol onze mois en avance, tandis, que
les acteurs économiques majeurs n’ont
la confirmation de pouvoir décoller ou
atterrir de Genève à bord d’un avion
d’affaires, que cinq jours à l’avance, ce
qui vous en conviendrez, ne facilite
pas la gestion de leur programme !
Aujourd’hui dans sa course à la déme-
sure, outre les aspects des nuisances
diverses, L’aéroport de Genève se ret-
rouve dans la situation d’être le Hub
low-cost, pour l’essentiel a vocation
touristique, de la région Rhône Alpes
La dépendance de l’aéroport dont
l’activité dépend à ce jour pour 50%
d’une seule compagnie, qui plus est
low-cost,
est
dangereuse,
car
l’influence de cette dernière dans toute
décision concernant l’avenir de
l’aéroport, peut s’avérer une source de
pression.
De plus, en cas de faillite ou de chan-
gement de bases d’EasyJet, l’aéroport
et, par conséquent le canton de Genè-
ve se trouverait dans une situation ex-
trêmement délicate, tant en termes
d’emplois que financier !
Il est d’ailleurs intéressant de noter
qu’à la suite du Brexit, EasyJet déve-
loppe une nouvelle compagnie basée à
Vienne.
Il est urgent de recentrer les activités
de l’aéroport vers sa vocation premi-
ère qui est de servir avant tout la popu-
lation du canton de Genève et de ra-
mener à la raison ces décideurs
libéraux qui veulent faire de Genève
une métropole démesurée, à leur
unique profit et à celle de la région
frontalière.
Mos