Edition spéciale février 2018 Édition spéciale du canton de Genève | Page 11

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Genève d ’ abord La préférence indigène : une idée dont le temps est venu

Ne pas être discriminé à l ’ embauche , ni forcé à consentir à des réductions significatives de salaire en raison d ’ un afflux incontrôlé de main d ’ œuvre étrangère , c ’ est un droit , garanti par la Constitution fédérale . Il ne reste qu ’ à le mettre en œuvre !
Nous ne sommes pas égaux face à la libre circulation . Alors que la migration intra-européenne ne bouscule personne chez nos grands voisins aux économies peu créatrices d ’ emploi , la Suisse , de par son économie performante , est devenue , comme le Royaume Uni , la cible d ’ une immigration de masse inconnue ailleurs en Europe . Le peuple suisse a réagi le 9 février 2014 ( contre l ’ immigration de masse ) ; le peuple britannique le 23 juin 2016 ( Brexit ). Parmi les cantons suisses , les cantons frontaliers comme Genève et le Tessin sont bien évidemment les plus exposés . Dès la fin des contingents en 2006 , la population résidant à Genève s ’ est mise à augmenter par immigration de 1 % (+ 5 ’ 000 habitants ) chaque année alors que la population des travailleurs non résidants était multipliée par deux : sur les 350 ’ 000 emplois créés par l ’ économie cantonale genevoise , 100 ’ 000 ( près d ’ un sur trois ) sont déjà occupés par des frontaliers , on assiste à un phénomène de remplacement d ’ une population de travailleurs par une autre population . Les Suisses et les résidents au bénéfice d ’ une autorisation en cours ne doivent pas être discriminés à l ’ embauche , ni privés de leur emploi , ni obligés à consentir à des réductions significatives de leur salaire en raison d ’ un afflux indifférencié de main-d ’ œuvre étrangère . C ’ est un droit . Ce n ’ est pas l ’ UDC Genève qui le dit mais la Constitution fédérale . L ’ article 121a accepté en votation par le peuple et les cantons le 9 février 2014 donne en effet mandat à la Confédération de protéger la population contre les effets indésirables de l ’ immigration en fixant des limites . La loi adoptée par les chambres le 16 décembre 2016 a donné à cette notion une portée de protection des résidents sur le marché du travail . Mais elle n ’ a pas épuisé la matière , loin s ’ en faut . A plusieurs reprises , en effet , le Conseil fédéral et le parlement ont rappelé que la loi dite d ’ application ne constituait pas une mise en œuvre véritable de l ’ art . 121 a Cst féd . Dont acte . Un mandat constitutionnel donné aux autorités fédérales peut être

siGneZ l ’ iniTiaTiVe ! Feuille de signature à l ’ intérieur du journal , page 8

exécuté par les cantons lorsque le législateur fédéral s ’ abstient . Un exemple fameux est celui de la loi sur l ’ assurance maternité , compétence fédérale longtemps délaissée par le législateur fédéral , que le canton de Genève a su utiliser car les cantons sont compétents pour combler les lacunes du droit fédéral . C ’ est ce que les Chambres fédérales ont encore confirmé durant la session d ’ hiver 2017 en accordant la garantie fédérale à l ’ article constitutionnel de l ’ UDC tessinoise « primi i nostri » accepté par le peuple tessinois le 25 septembre 2016 . Au tour de Genève maintenant ! En matière de protection des travailleurs contre les effets négatifs de la migration incontrôlée sur leurs salaires ( dumping ) et leurs emplois ( remplacement ), les lacunes à combler par les citoyens du canton sont immenses . Autrefois très décriée , l ’ idée de préférence cantonale ou préférence indigène s ’ est peu à peu installée dans les

Sécurité : Genève , zone de non droit esprits au point que plus personne n ’ ose la combattre de front . Même le Conseil d ’ Etat , en sa qualité de premier employeur du canton , a émis des recommandations à l ’ intention de ses services afin que la préférence à l ’ embauche soit donnée aux résidents s ’ ils sont , à compétences égales , en concurrence avec des postulants étrangers au bénéfice de la libre circulation . Peu contraignante et facile à contourner , cette injonction n ’ a guère eu d ’ effet autre que déclamatoire mais l ’ idée n ’ est plus taboue . La même injonction a récemment été étendue aux emplois du grand Etat , le secteur subventionné , avec à la clé quelques changements de comportements bienvenus mais très insuffisants . Le temps est venu de passer à du droit contraignant applicable à l ’ ensemble des employeurs du canton qu ’ ils relèvent du secteur public ou du secteur privé . Genève d ’ abord : signez et faites signer l ’ initiative pour la préférence indigène !

Genève n ’ est pas seulement la capitale suisse de la dette publique , de la crise du logement et de la paralysie des transports , mais aussi celle de la criminalité en général et des assassinats de rue et attaques de commerces hyper-violentes en particulier . Le sourire carnassier de Pierre Maudet n ’ a rien changé , Genève reste le canton le plus criminogène de Suisse grâce à une politique qui consiste à attirer chaque jour de nouveaux criminels étrangers et n ’ en expulser aucun . La mission de justice et police tient en 3 mots : interpeller , juger , renvoyer . Tout reste à faire .

GRAND CONSEIL

Nos candidats
Marc FALQUET Député au Grand Conseil , Indépendant , secrétaire UDC-Genève , 1960 Vésenaz
Norbert MAENDLY Député au Grand Conseil , Ancien sapeur-pompier professionnel , 1953 Aïre-la-Ville
André PFEFFER Député au Grand Conseil , Responsable PME , 1956 Choulex
Gilbert CATELAIN Député au Grand Conseil , Inspecteur au service du commerce , 1965 Ville de Genève
Patrick HULLIGER Député suppléant au Grand Conseil , Commercial , 1957 Gd-Saconnex
Genève est le canton le plus criminogène de Suisse . On peut y être poignardé en pleine rue sans que cela se remarque . Le 117 sonne dans le vide , plus de 1 ’ 000 appels de nuits sont restés sans réponse en 2017 . Les policiers exposés au danger n ’ ont pas de collègues disponibles à appeler en renfort . Les criminels le savent ou le constatent . Ils savent aussi que la police n ’ interpelle guère , sauf bien sûr les automobilistes et le caniche qui fait pipi sur le trottoir . On assiste à un renversement total des priorités de politique criminelle . Oui , il y a eu une baisse statistique des cambriolages , mais elle n ’ est pas due à l ’ action du Conseil d ’ Etat sortant mais aux attentats de Paris . Les chiffres diffusés actuellement sont basés sur l ’ année durant laquelle la France a réintroduit les contrôles policiers à la frontière genevoise . Avec pour résultat immédiat mais temporaire de faire chuter la criminalité transfrontalière . De peur de se faire pincer en passant , les bandes des pays de l ’ Est , des Balkans et de Géorgie , ont dû renoncer à franchir la frontière franco-suisse et se rabattre sur les quartiers de villas proches de la frontière mais côté français . De même , les trafiquants de drogues transfrontaliers
ont limité pour un temps les rendezvous-à leurs clients à Genève , où la répression est rare et les peines légères et se sont rabattus sur Annecy . Le Conseil d ’ Etat a donc tort de s ’ enorgueillir d ’ un bilan dépassé qui ne lui revient pas . Ce d ’ autant que chacun peut constater en allant manger une pizza aux Pâquis ou dans d ’ autres quartiers dédiés que les dealeurs africains sans titre de séjour y sont chez eux , comme aux temps calamiteux où la PLR Isabel Rochat occupait le Département de Justice et Police . Ces délinquants monopolisent les trottoirs et opèrent au vu de tous sans la moindre inquiétude , Le « Quai 9 » agit comme un aimant pour de nombreux toxicomanes du « Grand Genève » et leurs fournisseurs et accrédite l ’ idée que la consommation de drogue ne serait pas punissable puisque l ’ Etat la sponsorise . Ce message « Genève zone de non droit » est responsable non seulement de l ’ augmentation de la délinquance de rue mais aussi de celle des crimes de sang et des attaques de commerces hyper violentes qui se banalisent à Genève plus qu ’ ailleurs . Le Conseil d ’ Etat sortant a combattu l ’ initiative UDC « pour le renvoi des criminels étrangers », il élude
aujourd ’ hui même la version édulcorée de la loi d ’ application des chambres . Juger est l ’ affaire des tribunaux mais requérir ou ne pas requérir le renvoi est une question de politique criminelle . Prononcer les renvois administratifs et surtout exécuter les renvois est du ressort du Conseil d ’ Etat . Le meurtrier du jardin anglais , condamné en 2005 et sous le coup d ’ une expulsion n ’ aurait pas récidivé à la Servette en plantant un tesson de bouteille dans la gorge d ’ un homme en 2017 si son renvoi avait été exécuté comme il aurait dû l ’ être . Ce cas est emblématique de la politique laxiste des autorités genevoises en matière de
Les crimes très violents sont en nette augmentation .
renvoi . Nos prisons sont occupées à plus de 90 % par des étrangers , dont de nombreux récidivistes qui n ’ auraient pas récidivé en Suisse si le droit de l ’ expulsion leur avait été appliqué . Pour le contribuable , ces places de prison coûtent très cher , la nouvelle prison des Dardelles coûtera 227 millions et la rénovation de Champ-Dollon est estimée à 190 millions . Genève doit cesser d ’ être un « hub pénitentiaire » international , il faut pour cela , et il suffit , de ramener le département de justice et police à sa mission : interpeller , juger , renvoyer . C ’ est la condition de la sécurité restaurée .
photos : UDC Genève
Eliane MICHAUD ANSERMET Conseillère municipale , cheffe de groupe , Retraitée , 1952 Gd-Saconnex
Richard STARK Conseiller municipal , Comptable indépendant , 1953 Thônex
Pierre SCHERB Conseiller municipal , chef de groupe , Conseiller juridique indépendant , 1956 Ville de Genève