Edition spéciale février 2018 Édition spéciale du canton de Genève | Page 12

12 GRAND CONSEIL Nos candidats Damien GUINCHARD Membre du comité directeur, Technicien radio-TV, 1990 Carouge Walter BISOL Conseiller municipal, Comptable et régisseur indépendant, 1960 Bernex Zora MASÉ Présidente de l’UDC-Onex, Retraitée, ancienne responsable département comptabilité, 1955 Onex Stephen KNÖRR Conseiller municipal, Agent de la Police municipale, 1962 Thônex Pascal RUBELI Président UDC-Ville de Genève, ancien président du Conseil municipal, Retraité, 1947 Ville de Genève Didier LYON Conseiller municipal, Fonctionnaire, 1968 Ville de Genève Philippe PERRENOUD Employé CFF, 1964 Lancy photos : UDC Genève IL E S N CO AT D’ET Yves Nidegger ne veut pas du « Grand Genève » mais d’un « Bon Genève » Yves Nidegger est en colère contre la gestion calamiteuse qu’imposent les partis gouvernementaux à un canton qu’il aime et qui fut beau. Genève se définissait jadis comme une petite ville « qui a tout d’une grande », dans un écrin de verdure. On est en train d’en faire un grand machin qui a tout d’une banlieue. A commencer par le taux de criminali- té, en particulier violente, le taux de chômage au double de la moyenne su- isse, le nombre des personnes assis- tées, on a même des sans-logis alors qu’on densifie à outrance, 50’000 nou- veaux logements d’ici 2030 mais pour qui ? Bétonner chaque recoin restera sans effet sur la pénurie des logements tant que les frontières grandes ouver- tes attireront sans cesse plus de mig- rants. L’horizon est bouché par les em- bouteillages, les bus sont bondés, nos enfants vont hériter d’une dette pub- lique par habitant digne du tiers mon- de. Et ça se mesure : chaque année de- puis 2009, Genève occupe la dernière place de l’indice de liberté d’Avenir suisse. Et PISA jette une lumière crue sur les contreperformances de notre école obligatoire. Le programme cher au Conseil d’Etat, le « Grand Genève » est un fiasco. Le Conseil d’Etat sortant semble ravi de l’explosion démographique qui para- lyse le canton et constate avec satisfac- tion que la population du « Grand Genève » augmente de 1,5% par an, soit 351’000 habitants de plus en 10 ans, et que des 350’000 emplois im- plantés sur sol genevois, 100’000 (presqu’un emploi sur trois) est déjà occupé par un travailleur frontalier. En fait, le Conseil d’Etat ne gouverne pas, il compte. Il compte les points de PIB susceptibles d’augmenter ses re- cettes fiscales. Il semble ignorer que la réparation des dégâts après un cam- briolage augmente le PIB, les primes d’assurances vol qui prennent l’ascenseur aussi, les systèmes d’alarmes, les caméras de surveillan- ces, les prisons, même les coûts de la santé et les amendes qui explosent augmentent le PIB ! Mais péjorent la qualité de vie des habitants. Un changement de cap est donc néces- saire et urgent. La direction à suivre ce n’est pas le « Grand Genève » mais le «Bon Genève». Avec des frontières, car l’action de l’Etat ne se conçoit que su