édition spéciale
de l’Union Démocratique du Centre • www.udc.ch • édition novembre 2012
IMMIGRATION
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Comment reprendre
le contrôle de
l’immigration?
EUROPE
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UE – quel avenir?
Les conséquences
pour la Suisse.
Sécurité pour tous
Une présence policière visible est l’une des meilleures mesures contre la violence et la criminalité.
Brigandages, cambriolages, voitures forcées – des événements quotidiens à Lausanne,
Zurich, Bâle et dans d’autres villes. Les malfaiteurs, fréquemment des étrangers, sont
de plus en plus culottés et agissent souvent en bandes.
Dimanche, 28 octobre, 3 heures du
matin: un Péruvien de 20 ans tabasse
un vieil homme qu’il rencontre par
hasard. La victime âgée de 83 ans est
grièvement blessée. C’est «pour rigoler» que cet individu a cogné, lit-on
Ce que j’attends
de la Suisse
dans la presse. La police assiste souvent impuissante aux activités des dealers. Elle doit constater que les voleurs
à l’étalage qu’elle a pris la veille se promènent à nouveau en liberté et préparent leur prochain coup. La justice est
lente et, surtout, elle fait preuve d’une
complaisance coupable à l’égard des
malfaiteurs au lieu de protéger la population. La justice et la politique
doivent enfin agir dans l‘intérêt des
Suissesses et des Suisses.
Sauvegarder la Suisse
Anita Borer, conseillère communale, députée
au Grand Conseil, présidente JUDC du canton
de Zurich, superviseur auprès de la Banque
cantonale zurichoise, Uster (ZH)
J’attends des élus
politiques suisses
qu’ils soient conscients des forces de
la Suisse et se les rappellent constamment, qu’ils agissent
pour le peuple et non
pour eux. Donc,
qu’ils mènent une
politique désintéressée et s’engagent
pour les besoins de
la Suisse.
POINT DE MIRE
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Qui est l’UDC?
Parti, personnes,
objectifs.
Commentaire:
Pourquoi une
édition spéciale
UDC?
Etat de démocratie directe et société ouverte, la Suisse doit accorder une
attention particulière à la liberté d’opinion, d’information et de la presse.
Ces libertés fondamentales sont inscrites dans la Constitution fédérale. Indépendamment de son état, de son origine et de ses idées, chaque citoyen
et chaque citoyenne doit pouvoir s’exprimer librement dans notre pays.
En est-il encore ainsi aujourd’hui? Nous avons assisté durant les 25 ans
écoulés à un bouleversement du paysage médiatique. Parallèlement au monopole de la SSR dans le secteur national de la radio et de la télévision, la
concentration se poursuit dans la presse écrite. Un petit nombre de grandes
maisons d’édition domine les journaux et quotidiens du pays. Des monopoles régionaux peuvent devenir la règle. Conséquence de la collaboration
rédactionnelle des maisons d’édition, le contenu et la forme s’uniformisent.
Le résultat est qu’un petit nombre d’éditeurs ont la mainmise sur l’opinion
publiée, disposant du même coup d’un pouvoir inquiétant. Ce qu’écrivent
les publications de Tamedia, Ringier, NZZ, AZ Medien et Südostschweiz
Mediengruppe influence la perception publique en Suisse. Ce qu’ils taisent
n’est presque jamais perçu. Ce développement est inquiétant et même dangereux, surtout quand ces maisons d’édition poursuivent des buts politiques.
Nous autres gens de l’UDC, nous avons fréquemment l’impression que
nos projets et idées sont déformés ou présentés de manière unilatérale. Les
médias aiment à rendre compte d’affaires personnelles, mais passent fréquemment sous silence les activités et succès politiques de notre parti.
L’UDC fonde son action politique sur un programme rigoureux, libéral et
bourgeois. C’est à inscrire à son actif que la Suisse ne fasse pas partie aujourd’hui de l’Espace économique européen et, partant, qu’elle soit plus
prospère, moins endettée et qu’elle connaisse moins de chômage que les
pays voisins. Voilà pourquoi nous nous adressons à vous avec ce numéro
spécial.
Non seulement la liberté de la presse, mais aussi la libre expression des
opinions sont menacées en Suisse. Celles et ceux qui se risquent à parler
clairement s’exposent fréquemment à une poursuite pénale. La norme antiracisme, par exemple, est systématiquement usurpée par des particuliers et
des avocats pour criminaliser des opinions qui leur déplaisent. Les ministères publics et les tribunaux n’ont manifestement pas le courage de stopper ces excès évidents. Nombreux sont les membres de la direction élargie
de l’UDC à faire l’objet d’une procédure parce qu’ils ont exprimé leur opinion politique. Celui qui dénonce des dysfonctionnements s’expose à des
plaintes pénales. L’affaire Hildebrand confirme ce constat de manière
exemplaire.
Nous continuerons de parler vrai et de dénoncer les dysfonctionnements.
Nous ne nous laissons pas museler même si nous nous exposons à des diffamations médiatiques, des répressions politiques et des conséquences judiciaires. Dans ce numéro spécial, nous exposons les principes et les valeurs
qui, à notre avis, sont à la base du succès de la Suisse.
Conseiller national Toni Brunner, président de l’UDC Suisse
Dans peu de pays du monde on trouve une si bonne qualité de vie qu’en Suisse.
Nous sommes fiers de la Suisse et
nous sommes reconnaissants de pouvoir vivre dans ce pays. La beauté des
paysages, la liberté, la sécurité, la diversité culturelle, les traditions vivantes et
la démocratie directe – peu d’autres
pays au monde offrent une telle qualité de vie dans un espace aussi restreint.
Pour l’UDC, il est évident que ces acquis se fondent sur l’indépendance et
l’autodétermination acquise par des
siècles de combat ainsi que sur les vertus qu H