édition spéciale novembre 2012 | Page 12

12 13 Affiches UDC : Préserver les valeurs, défendre le pays 1 modernes classiques 2 Interview avec le conseiller fédéral Ueli Maurer, chef du DDPS Commençons par l’essentiel, Monsieur le conseiller fédéral: pourquoi la Suisse a-t-elle besoin d’une armée? Les ressources en personnel de la police sont vite épuisées. Nous nous en rendons compte dans le quotidien. L’armée est notre réserve de sécurité lorsque toutes les autres possibilités sont épuisées. Bref, l’armée est notre ultime recours. 4 3 5 6 Pour plus de sécurité 8 7 Grand concours d’affiches : 9 Votez sur Facebook pour élire la meilleure affiche www.udc.ch/fb concevez une affiche pour la prochaine votation concernant la loi sur l’asile! Le peuple suisse votera sans doute en 2013 sur la révision de la loi sur l’asile (si le référendum annoncé aboutit). L’UDC a dit OUI à cette révision qui permet de mieux combattre les abus dans le droit d’asile. Elle cherche donc une bonne a ­ ffiche pour mener sa campagne. Nous comptons sur votre aide. Concevez une affiche sur le thème «oui à la révision de la loi sur l’asile» et gagnez une nuitée et un repas pour quatre personnes à la Maison de la Liberté à Ebnat-Kappel (SG). Informations supplémentaires sur la nouvelle loi sur l’asile: • page 15 de ce journal Cela nous amène à la menace. Mais la paix et la sécurité règnent en Europe! On ne peut déduire de la situation actuelle ce qui va se passer à l’avenir. On n’abolit pas non plus le service du feu parce qu’il n’y a pas d’incendie pour le moment. Croyez-vous que les apparences sont trompeuses? Il faut bien constater objectivement que le monde n’est pas devenu plus sûr et plus pacifique ces dernières an­ nées. Un changement en profondeur est en cours. Qui a prévu les révolu­ tions et guerres civiles dans le monde Mon point de vue: arabe? Et qui peut nous prédire au­ jourd’hui comment évolueront les tensions sociales qui ont éclaté dans plusieurs pays européens? Si je vous comprends bien, la principale menace pesant sur la Suisse ne proviendrait pas d’une attaque militaire classique? Notre armée doit pouvoir défendre le pays dans un conflit militaire clas­ sique. Mais elle doit aussi se préparer à d’autres scénarios. Tout cela coûte de l’argent. Pourtant, l’armée est aussi pressée de faire des économies. Voyez-vous encore un potentiel d’économie? Le mandat de faire des économies nous contraint de prendre des me­ sures radicales: nous prévoyons la fer­ meture de sites militaires, éventuelle­ ment aussi d’aérodromes. Entre 2009 et 2011, nous avons économisé 900 millions de francs et supprimé quel­ que 500 emplois. Durant les vingt ans écoulés, les dé­ 3 Votation fédérale du 1er juin 2008: Initiative populaire «Pour des naturalisations démocratiques». 4 Votation fédérale du 22 septembre 2002: Arrêté fédéral concernant l’initiative populaire «pour le versement au fonds AVS des réserves d’or excédentaires de la Banque nationale suisse (Initiative sur l’or)» et le contre-projet «L’or à l’AVS, aux cantons et à la Fondation». 5 Votation fédérale du 28 novembre 2010: Initiative populaire fédérale «Pour le renvoi des étrangers criminels (initiative sur le renvoi)». 6 Votation fédérale du 26 septembre 2004: Modification de la loi fédérale sur le régime des allocations pour perte de gain (Loi sur les allocations pour perte de gain, LAPG), Assurance-maternité. 7 Votation fédérale du 5 mai 2005: Arrêté fédéral portant approbation et mise en oeuvre des accords bilatéraux d’association à l’Espace Schengen et à l’Espace Dublin. 8 Votation fédérale du 4 avril 2001: Initiative populaire fédérale «Oui à l’Europe!». 9 Votation fédérale du 25 novembre 2002: Initiative populaire fédérale «contre les abus dans le droit d’asile». © affiches 1, 3-9 GOAL AG On pourrait se demander pourquoi il est encore n ­ écessaire d’entretenir une armée de masse… La notion d’armée de masse est défi­ nitivement déplacée en Suisse! Le Conseil fédéral et le Parlement nous contraignent de réduire encore notre effectif, soit de 200  000 à 100  000 hommes. C’est dire que les places as­ L’obligation générale de servir est un autre grand thème de discussion. Le Groupement pour une Suisse sans armée a déposé une initiative pour lever cette obligation. Votre avis à ce sujet? Cette initiative appelle à la paresse et vise à détruire l’armée. En tant que citoyens suisses, nous avons beaucoup de droits dans ce pays, mais nous avons aussi l’obligation de veiller à sa sécurité. C’est une tâche importante que nous ne pouvons pas simplement déléguer à quelques volontaires ou à des militaires professionnels. Notre conseiller fédéral Ueli Maurer, chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) Infos personnelles • né le 1er décembre 1950 • marié, 6 enfants (nés entre1978 et 1997) • originaire d’Adelboden (BE) et d’Hinwil (ZH) • écoles primaires et secondaires à Hinwil • apprentissage de commerce Activités professionnelles • 1974 - 1994: administrateur d’une coopérative agricole • 1994 - 2008: administrateur de l’Union des paysans du canton de Zurich Activités politiques • 1978 - 1986: conseiller communal à Hinwil • 1983 - 1991: député au Grand Conseil zurichois • 1991-2008: conseiller national • 1996 - 2008: président de l’UDC Suisse • 10 décembre 2008: élection au Conseil fédéral C’est avec fierté que depuis 28 ans je me suis engagé au sein de notre armée comme milicien, parallèlement à mes a ­ ctivités professionnelles, politiques et associatives. Il faut tout de même rappeler que l’obligation générale de servir figure dans la Constitution fédérale depuis le 29 mai 1874. Tonja Kaufmann, cuisinière, née le 24.01.1987, compagnie Bausap 6/3, domic