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Comment répondre aux problèmes liés à la force du franc :
Alléger la réglementation
pour sauvegarder l’emploi!
La Banque nationale a décidé de ne plus arrimer le franc à l’euro. Que faire maintenant?
L’UDC propose un large programme de dérégulation et de revitalisation pour augmenter la
compétitivité de nos entreprises.
Edition Spéciale : Que pensez-vous
de la décision de la Banque nationale,
le franc s’est apprécié de 20% face à
l’Euro?
Raymond Clottu
Raymond Clottu gère la
fiduciaire LCD Gestion
dans le Canton de
Neuchâtel, au travers de
sa clientèle il connait
parfaitement les difficultés
de l’économie de sa
région.
Raymond Clottu , conseiller
national: La BNS n’avait plus le
choix et devait renoncer à l’achat
d’Euros qui grossissaient son bilan.
De mon point de vue, la manière de
faire est discutable. Elle aurait pu
agir en deux phases: une baisse du
taux plancher à 1.10 en octobre 2014
puis supprimer le taux plancher en
mai 2015 afin d’agir en douceur. Le
constat est que deux mois après le
« krach» du taux plancher, l’euro
semble retrouver la terre ferme.
Le conseiller national
Raymond Clottu, expert-comptable, habite
dans la région de la
Brévine (NE).
Edition Spéciale : Craignez-vous
maintenant une récession?
Raymond Clottu : Pourtant, le
constat est là: la base industrielle
suisse est la première à accuser le
coup, lorsque le franc s’apprécie le
prix de nos produits pour l’exportation augmente. Les PME n’ont pas
attendu la fin du taux plancher pour
agir, elles sont optimistes pour l’année 2015, la plupart misant sur un
chiffre d’affaires stable. Selon un
sondage de l’association suisse des
PME près d’une entreprise sur cinq
s’attend à des conséquences importantes après l’abandon du cours
plancher par la BNS.
Edition Spéciale : Quelles sont
les améliorations que vous pensez nécessaires?
Ses hobbys sont : la moto,
la randonnée, le vélo,
le chant, la cuisine.
Baisser les salaires n’est pas la bonne solution. Il faut alléger la réglementation des entreprises afin de sauver les emplois.
Ra 嵽