Découvertes (8e édition) Dec. 2011 | Page 90

Chronique d’opinion signée Marcel Bouchard LE MOT DE LA FIN Les Québécois qui sont en contact avec la nature sont des gens qui ont «du chien»: ils sont capables de se débrouiller; ils se maintiennent physiquement en santé; ils ont de l’imagination et ils sont pleins de ressources. J’irais même jusqu’à dire que le Québécois, amoureux de plein air, est un être privilégié qui peut affronter tout ce que la nature lui réserve comme défi, et ce, partout sur la planète. Que tu skies à -20°C ou que tu marches en forêt avec les moustiques à +20°C, tu développes une attitude et des comportements de précaution qui te serviront partout où tu vas aller. Les Québécois qui vivent au contact de la nature sont habitués aux extrêmes. C’est pour cette raison que nous sommes confiants quand vient le temps d’explorer des territoires plus sauvages, peut-être moins accueillants, plus hostiles. Comme le Grand Nord par exemple! Connaissez-vous beaucoup d’Africains qui vont dans le Grand Nord? Il y a pourtant beaucoup de Québécois qui vont à la fois dans le Grand Nord, en Afrique ou tourner des vidéos de ski en Europe. Notre endurance physique, notre goût du défi et du dépassement de soi placent les Québécois en première position sur la ligne d’arrivée. Que l’on parle de ski extrême en Europe ou de safari en Afrique, le Québécois saura toujours se tirer d’affaire puisque ses ressources sont illimitées. Pourquoi? Parce que justement, il a dû s’adapter toute sa vie aux conditions difficiles du territoire nordique sur lequel il habite. Ce qui me fait dire que quand on peut faire quelque chose au Québec, on peut le faire partout. VISITEZ-NOUS : TIRAGE CHAQUE SEMAINE www.decouvertesmag.com