Chronique d’opinion signée
Marcel Bouchard
LE MOT DE LA FIN
Les Québécois qui sont
en contact avec la nature
sont des gens qui ont «du
chien»: ils sont capables
de se débrouiller; ils se
maintiennent
physiquement en santé; ils ont de
l’imagination et ils sont
pleins de ressources. J’irais
même jusqu’à dire que le
Québécois, amoureux de
plein air, est un être privilégié qui peut affronter tout
ce que la nature lui réserve
comme défi, et ce, partout
sur la planète.
Que tu skies à -20°C ou que tu marches en forêt avec les moustiques à
+20°C, tu développes une attitude et des comportements de précaution
qui te serviront partout où tu vas aller. Les Québécois qui vivent au contact de la nature sont habitués aux extrêmes. C’est pour cette raison que
nous sommes confiants quand vient le temps d’explorer des territoires plus
sauvages, peut-être moins accueillants, plus hostiles. Comme le Grand
Nord par exemple! Connaissez-vous beaucoup d’Africains qui vont dans
le Grand Nord? Il y a pourtant beaucoup de Québécois qui vont à la fois
dans le Grand Nord, en Afrique ou tourner des vidéos de ski en Europe.
Notre endurance physique, notre goût du défi
et du dépassement de soi placent les Québécois
en première position sur la ligne d’arrivée.
Que l’on parle de ski extrême en Europe ou de
safari en Afrique, le Québécois saura toujours se tirer d’affaire puisque ses
ressources sont illimitées. Pourquoi? Parce que justement, il a dû s’adapter
toute sa vie aux conditions difficiles du territoire nordique sur lequel il
habite. Ce qui me fait dire que quand on peut faire quelque chose au
Québec, on peut le faire partout.
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