« Je voulais montrer le monde actuel par les yeux des tanukis. Finalement, ce qui leur arrive, c'est ce que nous vivons : nous sommes des tanukis obligés de nous déguiser en citadins ! C'est particulièrement vrai, par exemple, pour les ruraux qui viennent travailler à Tôkyô et qui sont victimes du stress, des maladies cardiaques... Un autre point important est que le tanuki est une espèce minoritaire. Au Japon, au nord d'Hokkaidô, vit l'ethnie des Aïnous. Ce sont les premiers habitants de l'archipel, installés bien avant l'arrivée des Japonais. Ils subissent aujourd'hui un sort comparable à celui des Amérindiens d'Amérique du Nord et des Indiens d'Amérique du Sud. Ces races minoritaires parquées dans des réserves sont confrontées à la race dominante. Cela peut se traduire par des positions extrêmes comme le terrorisme ou encore par le refuge dans la religion. Les tanukis représentent ces minorités opprimées, et le film décrit les différentes voies qui s'offrent à eux. »
Mais il est facile de comprendre que l'histoire a un autre fond que de divertir les enfants.Il nous montre une vraie lutte pour la survie. Malgré les pouvoirs de tanuki la lutte reste trop difficile. Nous passons sans cesse d'espoir en désillusions. Cela nous montre une évolution; un parcours de plusieurs années de lutte.
Derrière cet accent enfantin: comique, se cache une dure réalité: les tanuki sont voués a disparaitre.
Monsieur Takahata nous raconte quel message voulait- il faire passer
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