Comunion Revista Comunion nº 12 - 2012 | Page 5

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Centenaries

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4. Comment présenter aux jeunes en formation les deux figures ?

Je crois que la première chose que nous avons à éveiller chez les jeunes en formation et cela dès les premières années de formation, est le goût de connaître nos saints et tout particulièrement nos deux figures. Je crois qu’ils sont en effet sensibles à leur message et nous possédons déjà un certain nombre d’instruments pédagogiques que hélas nous n’utilisons pas assez dans nos formations. Je suis persuadé que plus un religieux s’approche de ces deux figures, plus son identité charismatique et humaine s’affermira. Mais certes ces deux saints sont pour nous des indicateurs qui nous poussent à poursuivre notre route vers le seul but de notre vie qu’est la Trinité Sainte elle-même.

2. Penses-tu que les centenaires sont un moment important pour la famille trinitaire ?

Pour les mêmes raisons que j’ai déjà développées je crois en effet que c’est une occasion unique pour nous replonger ensemble aux sources du charisme.

3. Comment rajeunir les deux figures pour les présenter aujourd’hui au monde ?

Même s’ils ont vécu à des périodes tellement différentes de la nôtre, je crois personnellement, que les deux figures ont un message important à livrer aujourd’hui. Dans une société où les chrétiens ou l’Eglise se trouvent au butte de la contradiction, de la moquerie et même de la persécution, ils nous invitent à uvrer en faveur de ce Peuple de Dieu qui souffre encore à cause de sa fidélité au Christ ou à l’Evangile. Une figure reste une figure, on ne fait pas du lifting sur leur reliques, mais ils nous partagent un message éternel que le pape nous rappelait dernièrement encore à La Havane ou à Pâques: sans la liberté religieuse, toutes les autres libertés sont inexistantes.

Nous, trinitaires, nous devons être les premiers persuadés et convaincus que nos saints ont ce message à transmettre à notre société. Je m’émerveille souvent de voir comme les salésiens autour de leur collège parle de saint Jean Bosco, où les franciscains de saint François, et le peu de référence à saint Jean de Matha ou à saint Jean Baptiste dans les lieux où nous sommes. Ces deux figures ont été données par et pour l’Eglise. Nous devrions sans aucun doute commencer par les aimer un peu plus, en les connaissant un peu plus afin de pouvoir rayonner autour de nous.