toires’, prend comme point de départ l’ êvènement historique et le fait de refuser de voir la vérité telle qu’ elle est, dans le but d’ interroger le pouvoir de la mise en scène comme moyen de reconnaissance du réel, de dégager l’ essence du réel qui a été dissimulée par des pouvoirs totalitaires en Asie. Dans une seconde partie,‘ La Fausse Blanche-Neige’, je m’ interroge sur le rôle de lieux du divertissement comme Disneyland ou Las Vegas, sur le rapport à l’ illusion qu’ ils entretiennent. Enfin‘ L’ homme e( s) t un autre’ est un questionnement sur la puissance des projections fictionnelles dans la construction de la représentation de nous-mêmes, de la mise en scène de soi comme maquillage, de l’ acteur dédoublé.
Je m’ étais posé la question en écrivant de la place de ce grand mot « réel » dans un texte, comment l’ écrire, quel signe utiliser pour symboliser sa non clarté. De fait écrire réel c’ est un peu comme écrire Dieu, à moins d’ être croyant ce mot ne veut pas dire grand chose. J’ ai donc décidé qu’ après cette introduction je ne l’ utiliserai plus dans la mesure du possible et laisserai les films avec lesquels j’ ai travaillé parler sans lui. Et ce choix n’ est pas anodin quand on pense qu’ au même moment qu’ en philosophie Nietzsche annonce « la mort de Dieu » les Frères Lumière inventent la possibilité mécanique d’ enregistrer le corps vivant grâce à l’ invention du cinéma.
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