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ex-aequos
Sarah Nefissa Belhadjali
(5e année) atelier Janssens
& Christine Safa
(3e année) atelier Rielly
presque mortes… et dans l’air sans poussière
dansaient des lettres arabes, et malgré le
trouble de mon cœur j’ai commencé – sans
le savoir – à construire des mots… de ces
morceaux de fer venus des décombres d’hier,
des lettres de ce matin, je cherche à construire
des mots. Les mots d’aujourd’hui.
Gérard Duguet-Grasser
Sarah N. Belhadjali est née en 1988.
Elle vit et travaille à Paris.
http://sarahnefissa.tumblr.com/
Sarah Nefissa Belhadjali
Christine Safa
«Vous savez, il y a une chose qui fait
le lien avec tout le reste. C’est ce que nous
appelons notre personne. Il y a un lien qui le
fait involontairement, qui est là, c’est notre
sensibilité, c’est notre identité. C’est une même
personne, dans des lieux différents. Ces
mondes sont indéfinissables. Ce sont des
épiphanies, des visions».
The Dress, robe en coton, plexiglass, impression 3D,
cintre, écran, vidéo, bois, smartphone, application
mobile, 2016.
11 Juillet 2015. Tunis, Rue Ali Eddouagi.
Etel Adnan
J’essaie de reproduire ce que je ressens
face à une peinture, cette sensation de satisfaction entre une utilisation, une concordance
Du ciel est bleu pourtant la pluie s’est mise
à tomber, lourde, elle tombait – en travers –
du ciel toujours bleu, et puis des rafales
de vent, de lourds morceaux de plastiques
volent en ruban horizontal, le bruit de la pluie
couvre tout, du plastique et de petits bouts
de fer, des lettres peut-être et je me souviens
plus, j’ai dormi jusqu’au matin.
Le jour suivant.
Odeur de pluie, de terre… parfum des fleurs,
des fleurs trempées jusqu’à l’os, mortes, ou
Sarah Nefissa Belhadjali, Ma plante, cycas revoluta,
pot, imperméable pour plante, 2016.
Christine Safa, Sculpture Souabe, 41 x 33 cm,
huile sur toile, 2016.