CODE South Way #2 | Page 53

Prix Aurige Finance ex-aequos
 Sarah Nefissa Belhadjali (5e année) atelier Janssens & Christine Safa (3e année) atelier Rielly presque mortes… et dans l’air sans poussière dansaient des lettres arabes, et malgré le trouble de mon cœur j’ai commencé – sans le savoir – à construire des mots… de ces morceaux de fer venus des décombres d’hier, des lettres de ce matin, je cherche à construire des mots. Les mots d’aujourd’hui. Gérard Duguet-Grasser Sarah N. Belhadjali est née en 1988. Elle vit et travaille à Paris. http://sarahnefissa.tumblr.com/ Sarah Nefissa Belhadjali Christine Safa «Vous savez, il y a une chose qui fait le lien avec tout le reste. C’est ce que nous appelons notre personne. Il y a un lien qui le fait involontairement, qui est là, c’est notre sensibilité, c’est notre identité. C’est une même personne, dans des lieux différents. Ces mondes sont indéfinissables. Ce sont des épiphanies, des visions». The Dress, robe en coton, plexiglass, impression 3D, cintre, écran, vidéo, bois, smartphone, application mobile, 2016. 11 Juillet 2015. Tunis, Rue Ali Eddouagi. Etel Adnan   J’essaie de reproduire ce que je ressens face à une peinture, cette sensation de satisfaction entre une utilisation, une concordance Du ciel est bleu pourtant la pluie s’est mise à tomber, lourde, elle tombait – en travers – du ciel toujours bleu, et puis des rafales de vent, de lourds morceaux de plastiques volent en ruban horizontal, le bruit de la pluie couvre tout, du plastique et de petits bouts de fer, des lettres peut-être et je me souviens plus, j’ai dormi jusqu’au matin. Le jour suivant. Odeur de pluie, de terre… parfum des fleurs, des fleurs trempées jusqu’à l’os, mortes, ou Sarah Nefissa Belhadjali, Ma plante, cycas revoluta, pot, imperméable pour plante, 2016. Christine Safa, Sculpture Souabe, 41 x 33 cm, huile sur toile, 2016.