Campagne d'information CG Brochure Agriculture 2014 | Page 9

Le Conseil Général considère la mise en valeur des terres agricoles, incultes ou manifestement sous-exploitées comme une priorité. Une opération pilote est en cours de réalisation sur le territoire de trois communes volontaires (Prêcheur, Rivière-Salée et Morne Rouge) : le recensement des parcelles susceptibles d’être concernées par la procédure sera présenté courant décembre 2013. D’ores et déjà, d’autres communes (Case-Pilote, Sainte-Marie, le Robert) ont manifesté leur intérêt pour la démarche. La procédure se déroule en quatre étapes : 1- le recensement des terres incultes ou sous-exploitées : lancé à l’initiative du Conseil Général, il peut être sollicité par la Chambre d’Agriculture. La procédure concerne les terres incultes depuis plus de 3 ans (2 ans en zone de montagne). 2- l’enquête publique : lancée par le Conseil Général, qui informe les propriétaires ou exploitants de la sous-exploitation manifeste de leurs terres, et leur rappelle le risque de voir appliquer la procédure. Une permanence est ouverte en Mairie afin de recueillir, en sus de l’étude technique, les observations ou réclamations du public. 3- la mise en demeure : elle relève de l’Etat. Le Préfet arrête la liste de terres incultes, transmise par la Commission Départementale d’Aménagement Foncier (CDAF), et met en demeure le propriétaire ou l’exploitant défaillant de procéder à leur mise en valeur. Cette mise en valeur est habituellement assortie d’un délai de 8 mois. 4- l’expropriation et la procédure de fermage d’office : elles relèvent toutes deux de la compétence de l’Etat. Dans le premier cas, le Préfet met en œuvre la procédure d’expropriation pour cause d’Utilité Publique au nom de l’Etat. Les terres expropriées sont cédées à la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER), charge à cette dernière de les rétrocéder en retour à des agriculteurs et de suivre les projets mis en œuvre. Dans le second cas de figure, la procédure autorise le Préfet à imposer au propriétaire un exploitant agricole ou de substituer un agriculteur à un exploitant défaillant. 9