Campagne d'information CG Brochure Agriculture 2014 | Page 11

le Conseil Général sur l’Agriculture Biologique et le développement durable. L’action de la Collectivité vise essentiellement à maintenir les exploitations existantes et à susciter l’émergence de nouvelles unités de productions issues de la conversion aux pratiques durables. Depuis le lancement du dispositif, 10 dossiers ont été instruits. Gérer la ressource en eau Le Conseil Général s’est autosaisi dès 1997 de la problématique de la gestion des ressources aquifères locales, au niveau de la production d’une part, avec le rachat et la modernisation de l’Usine de Vivé, et de la distribution d’autre part, avec la mise en place du Périmètre Irrigué du Sud Est (PISE), qui dessert 4 300 ha sur 7 communes, pour près de 500 exploitants agricoles. Les besoins en eau sur le PISE en période de Carême sont compris entre 30 000 et 80 000m3/j. La consommation annuelle se situe entre 6 et 9 0000 000 m3. La mise en place du dispositif PISE permet d’assurer le captage et la distribution d’une eau de qualité aux professionnels de la Terre en toute saison, en dépit des aléas climatiques ou sismiques, grâce à un système de réservoirs et de retenues. Chaque année, la Collectivité Départementale investit près de 3 M€ pour l’investissement, l’entretien et la gestion du dispositif. La gestion de l’eau passe aussi par une utilisation optimisée, plus respectueuse des cycles naturels de reconstitution de la ressource. C’est l’une des missions dévolues au Service d’Expérimentation en Agroécologie (SEA, anciennement SECI), afin de développer chez les agriculteurs martiniquais les pratiques indispensables à une agriculture durable : adaptation des dosages en fonction des cultures, recherche d’un ratio irrigation/rendement à l’hectare optimisé, etc. Le SEA est également l’un des fers de lance de la Collectivité dans sa démarche d’innovation et d’ingénierie agricole, sur des thématiques aussi diverses que l’amélioration de productions existantes ou le développement de nouvelles cultures, l’amélioration du cheptel ou la traçabilité de la viande. Protéger plus efficacement nos productions locales L’amélioration qualitative de la production agricole locale nécessite de 11