le Conseil Général sur l’Agriculture
Biologique et le développement
durable.
L’action de la Collectivité vise
essentiellement à maintenir les
exploitations existantes et à susciter
l’émergence de nouvelles unités de
productions issues de la conversion
aux pratiques durables.
Depuis le lancement du dispositif,
10 dossiers ont été instruits.
Gérer la ressource en eau
Le Conseil Général s’est autosaisi dès
1997 de la problématique de la gestion
des ressources aquifères locales, au
niveau de la production d’une part,
avec le rachat et la modernisation de
l’Usine de Vivé, et de la distribution
d’autre part, avec la mise en place du
Périmètre Irrigué du Sud Est (PISE),
qui dessert 4 300 ha sur
7 communes, pour près de
500 exploitants agricoles.
Les besoins en eau sur le PISE en
période de Carême sont compris entre
30 000 et 80 000m3/j. La
consommation annuelle se situe entre
6 et 9 0000 000 m3.
La mise en place du dispositif PISE
permet d’assurer le captage et la
distribution d’une eau de qualité aux
professionnels de la Terre en toute
saison, en dépit des aléas climatiques
ou sismiques, grâce à un système de
réservoirs et de retenues.
Chaque année, la Collectivité
Départementale investit près de 3 M€
pour l’investissement, l’entretien et la
gestion du dispositif.
La gestion de l’eau passe aussi par
une utilisation optimisée, plus
respectueuse des cycles naturels de
reconstitution de la ressource. C’est
l’une des missions dévolues au
Service d’Expérimentation en
Agroécologie (SEA, anciennement
SECI), afin de développer chez les
agriculteurs martiniquais les pratiques
indispensables à une agriculture
durable : adaptation des dosages en
fonction des cultures, recherche d’un
ratio irrigation/rendement à l’hectare
optimisé, etc.
Le SEA est également l’un des fers de
lance de la Collectivité dans sa
démarche d’innovation et d’ingénierie
agricole, sur des thématiques aussi
diverses que l’amélioration de
productions existantes ou le
développement de nouvelles cultures,
l’amélioration du cheptel ou la
traçabilité de la viande.
Protéger plus efficacement
nos productions locales
L’amélioration qualitative de la
production agricole locale nécessite de
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