editorial
Michael Hagedorn (à G) et Ryan Neil
dans notre atelier.
L’art et le bonsaï
Cela fait déjà trois ans d’affilée que Ryan vient
dans notre atelier pour réaliser une démonstration. Cette fois, il a voyagé avec Michael
Hagedorn avec qui il co-organise l’Artisan Cup.
Une toute nouvelle exposition qui verra le jour
du 4 au 6 octobre prochains, au Portland Museum
of Arts, aux Etats-Unis. Présenter des bonsaï dans
un environnement habituellement consacré à
l’art est très ambitieux. Je serai présent pour cette
première édition et je réaliserai toutes les photos
des arbres exposés. J’attends cet événement avec
impatience, car un artiste a été commandité pour
créer des toiles de fond pour exposer les arbres
; et ces fonds seront utilisés également pour les
photos. Et puis je ne suis jamais allé à Portland
qui semble être une ville intéressante et animée.
Pour ce qui concerne le bonsaï, la région est riche
: Des potiers, des créateurs de tablettes, plusieurs
pépinières et artistes de bonsaï y sont implantés.
Michael Hagedorn est un jeune homme avec
une approche plus philosophique. C’est un
authentique artiste, et un auteur (lisez son
livre Post dated). Comme Michael Hagedorn le
mentionne sur son blog : “Le bonsaï est un art.
Et non seulement c’est un art, mais nous allons
vous montrer que c’est un art dynamique, ainsi
que son potentiel dans le futur.”
Cet événement majeur va arriver très vite dans
quelques mois, et je vous offrirai un reportage
complet avec des vidéos.
Mais revenons à la démo de Ryan qui a été
passionnante, car l’arbre qu’il a travaillé était très
libre, avec beaucoup de potentiel. Ryan n’a pas
choisi la solution la plus évidente. Il a presque
incliné l’arbre sur un des côtés, créant ainsi une
image très dynamique.
Mai et juin sont les mois de floraison des azalées
qui demandent une certaine attention. Vous
trouverez donc 2 articles. L’un de Peter Warren
sur la manière de créer un bonsaï à partir d’un
tronc, l’autre de Masahiko Kimura qui explique
la ligature et les pliages sur cette espèce
particulière.
Bonne lecture !
Farrand Bloch
Rédacteur en chef
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