Mardi matin, j’arrive à 9h00 au cabinet, tout juste le temps de m'installer et d'accueillir le premier client à 9h30. Je quitte ensuite le cabinet vers 11H30, direction une association dans laquelle j’interviens dans le cadre de la gestion du stress au travail. C’est ma deuxième mission dans cette association qui vient tout juste de renouveler mon contrat. Entre les trajets et la séance, je suis de retour au cabinet à 13h15, juste le temps de déjeuner sur le pouce, avant un entretien dans 15 min avec une cliente potentielle. 16H, je quitte le cabinet pour rejoindre le lycée dans lequel j’interviens depuis 1 an pour une réunion de bilan d'intervention qui clôturera mon action auprès de cette école. 18H, c’est la fin d’une journée riche et trépidante.
Mercredi matin, cette fois-ci c’est décidé, je prends du temps pour moi en arrivant ! Je pars donc de la maison suffisamment tôt pour arriver au moins 1 heure avant mon premier rendez-vous. C’est ainsi que je suis finalement arrivée au cabinet une minute avant mon premier rendez-vous (à 9h00) !!!!
Ma voiture est tombée en panne ce matin ! Ma cliente m'attend déjà.... c'est parti pour une matinée de séances et d'entretiens jusqu'à 12h30 avant de m'octroyer une longue pause déjeuner : les ateliers reprennent à 18h30. En anticipant la circulation, il me faut partir vers 17h, pour rentrer à 22h, à la fin du dernier atelier que j’anime en fin de soirée.
Jeudi, je suis formatrice l’espace de deux journées dans une école de sophrologie sur Nantes, le temps d'un stage pratique. Départ donc à 7h45 afin d'arriver raisonnablement 30 minutes avant les élèves. La circulation, très aléatoire certains jours, aura eu raison de mon besoin de sérénité et c'est seulement 5 minutes avant le début du cours que j'arrive..... La journée est dense car la formation exige beaucoup de présence et de réactivité. Les heures de cours s’enchaînent et les élèves grappillent même sur mon heure de repas pour élucider quelques questions restées en suspens.
A 17h, la formation se termine et je poursuis cette journée par des accompagnements individuels et des ateliers dans cette même école jusqu'à 20h. Je rentre ensuite tranquillement, les bouchons sont enfin résorbés.
Rentrer tard a du bon !
Vendredi est une journée identique (sur le papier) à celle de la veille (formation, suivis
individuels et groupes) à quelques détails près : j'avance mon départ de 15 minutes, en espérant que cela me laissera une avance suffisamment confortable. C’est un pari gagné puisque cette fois-ci j’ai 30 minutes pour me poser avant de démarrer la journée. Je ne rentrerai ce jour là qu'à 22h après le dernier atelier de la semaine. Demain matin c’est repos et un repos bien mérité !
Ces journées, à la fois intenses et riches en partage, sont pour moi aujourd'hui source d'expérience et d'apprentissage dans mon métier de sophrologue. Je ne m’attendais pas à un démarrage aussi intense de mon activité et j’apprends ainsi à gérer ma fatigue. Mais je me régale chaque jour un peu plus !
JUILLET 2014 - BESOPHRO MAGAZINE - 5
"Des journées
source d'expérience
et d'aprentissage"
Anita Guibert