BeJap Web Magazine - Février 2014 BeJap Web Magazine - Février 2014 | Page 18

Ce Web Magazine ne propose qu’un échantillon subjectif du contenu proposé sur le site le mensuel www.bejap.com #2 fevrier 2014 extra Coups de projecteur sur O’Sushi 1998, C réée en (traiteur O’Sushi l’entreprise restaurant Japonais) se développe en franchise depuis 2008. Partenaire du groupe AGAPES, filiale du groupe Auchan et n°1 français de la restauration commerciale, O’Sushi compte à ce jour 20 boutiques, parmi 15 franchisées, dont deux qui viennent d’ouvrir en ce début d’année 2014, à Cannes et Paris. Je sens que je vous ai perdu dans les terminologies. Un contrat de franchise est un contrat par lequel une société dénommée « franchiseur » concède un droit d’utilisation de de son enseigne, de ses marques et de ses procédés commerciaux à un ensemble d’entités juridiquement indépendantes dénommées « franchisés ». Cette concession se fait contre le reversement de royalties et est le plus souvent assortie d’un droit d’entrée initial. Les franchisés s’engagent par ailleurs à respecter un cahier des charges précisant les conditions d’utilisation des symboles de la franchise et éventuellement les procédés de délivrance du service (franchise de service). Histoire de m’assurer que tout le monde ait bien compris, voici une illustration très simple : au niveau mondial, le franchiseur le plus connu est probablement Mc Donald’s dont la grande majorité des points de ventes sont la propriété de franchisés juridiquement indépendants. Si vous voulez quelques détails techniques propres à O’Sushi, les droits d’entrée sont de 20 000 € et la redevance annuelle est de 2 % marque + 4 % pub. Le concept O’Sushi est basé sur une offre répondant spécifiquement aux attentes des « clients amateurs de sushis et de makis ». Plus précisément, cette offre est animée tous les mois par des collections aux saveurs innovantes, à l’exemple du sushi saumon pistache, du maki fourme d’Ambert poire et oignons frits, ou encore du maki fromage de chèvre frais abricot/pistache. Si les saveurs traditionnelles n’ont pas disparu, force est de constater que ces combinaisons étranges ne sont pas là pour ravir les papilles d’habitués, mais plus pour plaire aux clients français ; logique d’adaptation des goûts avant tout. Côté décoration, les restaurants O’Sushi propose une ambiance à la fois zen et cosy, même si chaque franchisé dispose d’une certaine autonomie. La grande spécificité des franchisés O’Sushi est qu’ils n’ont pas besoin de cuisine (la fabrication en atelier est en effet externalisée) ; ces derniers sont livrés quotidiennement de produits frais, élaborés dans des règles d’hygiène strictes et à base de produits haut de gamme : riz de Camargue et poissons sans OGM. Ah, vous vous attendiez à du riz japonais ? Eh ben non ! Site officiel www.osushi.fr StheNn extra L’homme qui murmurait A l’oreille des arbres 40 A kira Miyawaki aafinplantécréer millions d’arbres de une barrière naturelle contre les tsunamis. Akira Miyawaki, âgé de 85 ans, est un botaniste Japonais expert en écologie végétale qui a planté pas moins de 40 millions d’arbres dans 15 pays. Désormais, cet arboriculteur passionné tente de convaincre le Monde de l’intérêt d’utiliser les forêts comme un bouclier contre les tsunamis et les razde-marée. « Après le tremblement de terre de 2011, le tsunami a détruit les barrières en béton qui protégeaient 18 au moins 40 % des 35 000 kilomètres de côtes du pays. D’un autre côté, les sanctuaires et temples shintoïstes construits à proximité des côtes ont survécu, protégés par des forêts d’arbres naturelles », s’exprime Akira Miyawaki. Directeur du Centre Japonais pour les Études Internationales en Écologie, Miyawaki a adopté une approche naturelle pour la prévention des catastrophes : faire grandir une Grande Muraille de Forêts. Il utilise à ce titre les débris non-toxiques du séisme de 11 pour construire des monticules dédiés à la plantation d’arbres profondément enracinés, à l’instar des variétés japonaises tels que le machilus, le chêne vert le chêne bleu. En octobre 2013, Miyawaki et son équipe ont achevé la plantation d’une forêt à Minamisōma, une ville dans la préfecture de Fukushima. Le souhait de Miyawaki est cependant de ne pas se restreindre uniquement au Japon, en persuadant notamment les gouvernements mondiaux de l’intérêt de planter des arbres comme barrières naturelles aux tsunamis et raz-de-marée. Son objectif, dit-il, est l’implant ][ۈH