Rémy Gratier de Saint Louis
Rencontré au détour de Facebook, l’univers de Remy Gratier de Saint Louis oscille entre Histoire, aventures, fantasy et fantastique.
Avec ses deux derniers romans « Les Fabuleuses Aventures d'Arielle Petitbois: La fille de Samain » et « Les sources du Mal », Remy abandonne l’Histoire et la fantasy pour nous plonger dans deux univers fantastiques aussi savoureux l’un que l’autre.
1. Pouvez-vous nous dire qui vous êtes en quelques mots ?
Marié et père de quatre grands enfants, je viens d’avoir 53 ans. Autodidacte, en plus de l’écriture, j’exerce l’activité de consultant indépendant. Je réside à Scy-Chazelles, une charmante et verdoyante commune surplombant Metz, en Moselle.
2. Comment en êtes-vous venu à l’écriture ?
Je suis venu à l’écriture en juillet 2012 sans vraiment y avoir réfléchi avant. « Rôliste » depuis de nombreuses années, tout est parti de la rédaction du « background » (vécu) d’un futur personnage qui, à force d’être étoffé à la demande du maître de jeu, mit en lumière une certaine facilité à l’écriture, qu’en fait, je ne soupçonnais pas vraiment. Pris au jeu, j’ai continué et j’ai écrit mon premier roman… puis un deuxième, un troisième. A ce jour, dix sont achevés et trois en cours d’écriture.
3. Si « Les sources du Mal » reste très ancré dans l’Histoire, celle d’Arielle en revanche diffère beaucoup de ce que vous écrivez en général. Plus roman pour enfants que pour adultes — même si ceux-ci apprécieront tout autant —, quelle est l’origine de cette histoire ?
« Les Fabuleuses Aventures d’Arielle Petitbois » est un roman très différents de ceux que j’ai déjà écrit. Si différent que j’ai longuement hésité avant de commencer sa rédaction, alors que j’avais toute l’histoire en tête. Un truc qui me travaillait l’esprit mais que j’hésitais à mettre en œuvre, tant il différait de mes précédents écrits. En plus, le public auquel je le destinais était bien plus jeune que mon lectorat habituel. Un véritable défit en quelques sortes.
Ce fut mon épouse qui me décida à me lancer. Et
elle eut raison.
Tout était tellement clair dans ma tête qu’il ne me fallut que deux mois et demi pour l’écrire. Même si mon rythme d’écriture est, en général, assez rapide (et je ne tape qu’à un doigt), il faut bien avouer qu’en ce qui concerne ce roman, l’affaire fut rondement menée.
Une expérience réussie, car, et j’en suis heureux, édité aux éditions Underground, ce roman rencontre un vif succès, et ce, quelle que soit la tranche d’âge des lecteurs. Je travaille actuellement sur le deuxième opus de ce qui devrait devenir une saga en cinq épisodes.
4. Vous écrivez dans plusieurs genres. Comment passe-t-on de la fantasy au roman d’aventure historique au fantastique ?
C’est difficile à l’expliquer parce que c’est très naturel pour moi. Ma caboche regorge d’histoires et d’idées. Je les prends comme elle viennent et, après y avoir réfléchi, commence à les rédiger.
5. « Les Sources du Mal » débute non loin de Metz dans la commune de Scy-Chazelles. La Moselle est rarement le cadre de ce genre d’histoire ! Pourquoi ce choix ?
Ce roman, mon premier en fantastique, est un petit plaisir que je me suis fait. Là aussi, il est le fruit d’une idée qui a lentement germé dans mon esprit. Une idée tirée d’une légende locale. J’aurais pu situer l’action dans une proche commune, mais j’avais envie de mettre en scène mon village… et certaines personnes que je connais.
Je l’ai proposé à une toute petite maison d’éditions ( Les éditions de la Banshee) qui, malheureusement cesse son activité. Il sera très certainement repris par les éditions ROD sous un nouveau titre ( EX OVO TENEBRIS)… affaire à suivre.
6. Et le prochain « Remy Gratier de Saint-Louis » sera-t-il du fantastique aussi ?
Actuellement je travaille sur quatre projets d’écriture.
- Le deuxième opus des aventures d’Arielle dont le titre sera : « Le Rêve du Dragon »
- Un roman fantastique dont l’action se situe près de Metz en 1916, intitulé « Cendres de Lune »
- Un roman de Dark fantasy intitulé « Sang Noir »
- Le quatrième opus des aventures de Bran Dents de Loup