Damien Mauger
1. Dis-nous qui tu es en quelques mots ?
Eh bien, je m’appelle Damien, Lyonnais, camouflé sous le nom de plume Mauger, j’ai 22 ans et je suis étudiant-chercheur en Histoire ancienne. Je suis fasciné par la culture grecque et un spécialiste de la religion hellénique et de sa mythologie fort compliquée. Je suis auteur chez Beta Publisher et mon tout premier roman de high & dark fantasy, Les Trois Gardes, tome 1 : Les Prémices du Mal, vient de sortir, en novembre 2018. C’est une nouvelle aventure qui débute pour moi et ma plume.
2. Comment es-tu venu à l’écriture ?
J’écris depuis que je suis tout petit. Au début, je recréais par écrit les jeux vidéo auxquels je jouais ou bien je transposais sur papier les jeux que je faisais à l’extérieur avec les copains d’enfance où l’on se battait avec des bâtons comme si nous étions des chevaliers munis d’épée. Et puis je suis tombé sur la série Les Chevaliers d’Émeraude d’Anne Robillard quand j’avais dix ans et j’ai clairement eu envie de créer mon univers aussi étendu et passionnant. Avec le temps, le projet est devenu beaucoup plus mature. Et voilà où j’en suis aujourd’hui.
3. Pourquoi la fantasy ? Quelles sont tes inspirations ?
À mon sens, le genre fantasy est celui qui offre le plus de liberté dans la création de son univers, de ses personnages ou encore des thèmes que l’on souhaite aborder. Il n’y a pour ainsi dire aucune limite : des dieux, de la magie, des créatures surnaturelles, des combats, des épopées. Je trouve la fantasy absolument passionnante.
Je m’inspire en premier lieu des événements marquants de l’Histoire, et d’autres choses que l’on connaît moins et que j’ai découvertes dans le cadre de mes études. Je mêle cela à mes propres expériences vécues, à mes lectures, mes visionnages, bref tout ce qui a trait de près ou de loin à la culture dans son sens le plus générique. À mon sens, tout est bon pour l’inspiration.
4. « Les Trois Gardes » est classé en Dark Fantasy. Peux-tu nous expliquer en quoi ?
Eh bien, « Les Trois Gardes » s’inscrit dans un univers sombre où la notion entre le Bien et le Mal n’existe pas vraiment. La dichotomie et le manichéisme n’ont pas vraiment leur place dans mon univers : les bons ne sont pas uniquement bons, et les mauvais peuvent, eux, aspirer à de bonnes choses. Bien sûr, pour rendre tout cela plus amusant, le Mal a une prédominance certaine, et ce dans le cœur même de mes plus preux chevaliers !
5. En combien de tomes prévois-tu d’écrire ton histoire ?
Pour le moment, quatre tomes sont prévus. Mais en fonction de ce que j’aurai peut-être encore à raconter, je pourrai pousser jusqu’à cinq.
6. La création d’un monde fantasy est toujours un peu complexe. Comment as-tu créé le tien ?
En premier lieu, la création de la géographie. Plusieurs continents, séparés les uns des autres par les grandes mers qui constituent le monde. Chaque continent fonctionne avec un système politique différent – monarchie, tyrannie, démocratie, ploutocratie, oligarchie, etc. Viennent ensuite les personnages que l’on suivra, la mythologie, la culture, les habitudes de vie, le système économique,