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Sébastien Fritsch

D’où viens-tu ?

Je suis né en région parisienne et j’habite à Lyon. Je suis d’origine vendéenne, même si mon nom est alsacien. Un petit mélange, en somme.

À part écrire, qu’est-ce que tu fais de tes journées ?

Mon autre métier, en plus de celui d’écrivain, est l’enseignement (non, pas de français : de physique-chimie). Et mon autre activité principale en dehors de ces deux métiers, est la musique. J’aime toucher à tous les instruments, mais depuis quelques années, je joue principalement de la batterie.

Présente-nous en quelques mots ton univers

Le mot « univers » me convient parfaitement pour décrire l’ensemble de mes romans. J’aime en effet, à chaque nouveau projet, explorer de nouvelles questions, de nouvelles ambiances, des genres différents. De ce fait, aucun de mes romans ne ressemble à un autre et je promène donc mes lecteurs sur des planètes, voire dans des galaxies très variées et très éloignées les unes des autres. Cela dit, il m’est assez difficile de leur trouver des noms. On peut parler de romans contemporains dans certains cas, de romans noirs pour d’autres titres... mais ce ne sont que des étiquettes et les frontières entre ces genres sont souvent poreuses ; le suspense est présent d’un côté comme de l’autre, de même que le travail sur le style ou la psychologie des personnages. Le mieux, pour connaître vraiment cet univers, c’est de le parcourir.

De tous tes écrits, lequel te tient le plus à cœur et pourquoi ?

Choix cornélien ! Chacun de mes romans a été un grand bonheur, à la fois pendant la phase d’écriture, mais également au moment où il est paru et a pu partir à la rencontre de ses lecteurs.

Je pourrais quand même citer deux titres : Le Mariage d’Anne d’Orval, mon tout premier roman ; je me souviens encore du choc (mélange de joie, d’incrédulité, de panique, de fierté...) que j’ai ressenti quand la responsable des Editions Créer m’a téléphoné pour m’annoncer qu’elle souhaitait publier mon manuscrit. Ensuite, j’ai envie de parler de mon quatrième roman, parce que c’est le premier que j’ai choisi d’éditer moi-même. Intitulé Invitation pour la petite fille qui parle au vent, il regroupe une galerie de personnages que j’affectionne tout particulièrement. Mais si je le mets en avant c’est surtout parce qu’il m’a permis de me lancer dans l’aventure de l’autoédition. D’ailleurs, il a si bien marché que je me suis senti encouragé à continuer dans cette voie. Et je ne le regrette pas.

Quel est ton personnage fétiche ?

S.T. Garp, l’écrivain du roman de John Irving, Le Monde selon Garp.

Top 3 de tes livres préférés :

L’Ecume des jours, de Boris Vian

Le Monde selon Garp, de John Irving

La Confusion des sentiments, de Stefan Zweig