Extrait de Star Wax n ° 36
ADOLESCENT TOULOUSAIN , JULES FAIT SES CLASSES DANS UN GROUPE DE PUNK-ROCK . MAJORITÉ ACQUISE , IL NE LUI FAUDRA PAS PLUS DE DIX ANS POUR IMPOSER SA TOUCHE DE BEATMAKER . AUJOURD ’ HUI , ( RE ) CONNU COMME UN PRODUCTEUR HIP HOP , AL ’ TARBA EST UN PROFESSIONNEL QUI COMPTABILISE DÉJÀ CINQ ALBUMS ET PLUS D ’ UNE COLLABORATION . ATTENTION ÂMES SENSIBLES ENTRETIEN AVEC UN INSOMNIAQUE UN TANTINET SADIQUE , FAN D ’ HORRORCORE .
Pourquoi le nom Al ’ Tarba ? As-tu été conçu hors des normes sociales et parfois n ’ est-ce pas difficile à assumer ?
Salut ! ( rires ). Je crois que je ne comprends pas ta question , ou bien fais-tu référence au « bâtard » dans mon blaze ? Voyons nous savons tous qu ’ il s ’ agit plus d ’ une insulte maintenant qu ’ une vraie appellation . Je ne suis pas John Snow ( Game Of Throne , ndlr ), je suis plus Joffroy en brun à la limite , pour le côté sadique ( rires ), mais mes parents ne sont pas frères et sœurs . Ce serait légèrement inquiétant n ’ est-ce pas ?
Si je ne m ’ abuse tu es petit fils d ’ un collectionneur de vinyles . De quoi était composée cette collection ? En quoi ça t ’ a ouvert l ’ esprit ou qu ’ est-ce que cela t ’ a apporté ?
Y ’ avait beaucoup de jazz et de classique , mais aussi du reggae , du ska , du Vangelis … Quand je vais rendre visite à ma grand-mère , j ’ en écoute plein du coup et j ’ en prends quelques-uns à chaque fois , qui finissent souvent dans mes productions . écouter des musiques qui viennent de la collection de quelqu ’ un d ’ autre t ’ ouvre toujours l ’ esprit je pense . À ce titre , les brocantes et les magasins de Toulouse , à l ’ époque de mes deux premiers albums , m ’ ont beaucoup ouvert l ’ esprit aussi . Il y en avait un qui était spécialisé dans les ziks de films érotiques , de films d ’ horreurs et ce genre de truc entre autres . Ça s ’ appelait Bullit . Il a malheureusement ferme depuis je crois , mais gros big up à mon grandpère et à Bullit ! Mon grand-père n ’ avait pas de musique de films érotiques , soyons clairs , du moins pas tant que je ne trouverais la chambre secrète qui s ’ ouvre en enlevant un des livres de la bibliothèque .
Tu es arrivé au beatmaking par le rap , écris-tu encore ?
Oui , j ’ en ai écrit quelques titres pour l ’ album de mon groupe Droogz Brigade , en plus ma voix est toute cassée maintenant ça fait bien rap punk .
Ta première sortie date de 2007 mais depuis combien de temps composais-tu ?
J ’ ai dû commencer deux ou trois ans avant le premier , deux ans je pense . Avant , j ’ avais placé des productions pour des rappeurs à droite à gauche . Le premier « skeud » sorti dans le commerce où tu peux entendre des productions à moi c ’ est Les Poésies Du Chaos » de Mysa !
Depuis tout ce temps y a til eu une évolution de tes machines , de ton home-studio ?
J ’ ai commencé avec Cubase et je suis toujours dessus depuis . J ’ avais aussi un Asr10 à l ’ époque mais comme je déménage beaucoup il est resté chez mes parents .
Quelle est la place du sampling dans tes prods ?
Je dirais 70 %. J ’ aime en foutre des tonnes , des trucs qui viennent d ’ horizons complètement différents et les mélanger ensemble comme une grande orgie sonore , avec les participants en combinaison SM en vinyle . Donc parfois , mais pas que ! Et puis j ’ aime bien jouer des synthés , des guitares , des basses , dans ce joyeux bordel ! Dernièrement je ne samplais presque plus sur vinyle mais j ’ aimerais m ’ y remettre .
Tu as eu pas mal d ’ invités d ’ outre Manche et français sur tes prods ; s ’ agit-il de rencontres virtuelles ou as-tu été en studio avec les rappeurs ?
Ce fut souvent virtuel , mais il y a des gens que j ’ ai rencontré en vrai pour taffer , genre Lord Lhus , qui est aussi un bon pote ! Pour d ’ autres , les rencontres se sont faites en backstage , par exemple Ill Bill !
Dans ta bio il est dit : «... délaissant l ’ étiquette du puriste trop souvent attachée au punk ou au hip hop ». Peux-tu nous éclairer ?
As-tu décidé d ’ arrêter le hip hop hardcore ?
Non , d ’ ailleurs mes deux prochaines sorties sont clairement orientées hip hop pur et dur puisque . J ’ ai produit l ’ intégralité de l ’ album de Droogz Brigade ainsi que la moitié de la production avec le beatmaker INCH sur le prochain album de La Gale ! Y ’ a aussi un album qui n ’ était jamais sorti qu ’ on avait fait avec deux rappeurs de Caroline de Sud qu ’ on va peut-être sortir bientôt , le groupe s ’ appelait Planet X !
PARTENARIAT : www . starwaxmag . com / Star Wax N ° 36
ATYPEEK MAG # 02 JANV ./ FEV ./ MARS 2017 19
Extrait de Star Wax n°36
ADOLESCENT TOULOUSAIN, JULES FAIT SES CLASSES DANS UN GROUPE DE PUNK-ROCK.
MAJORITÉ ACQUISE, IL NE LUI FAUDRA PAS PLUS DE DIX ANS POUR IMPOSER SA TOUCHE
DE BEATMAKER. AUJOURD’HUI, (RE)CONNU COMME UN PRODUCTEUR HIP HOP, AL’TARBA EST
UN PROFESSIONNEL QUI COMPTABILISE DÉJÀ CINQ ALBUMS ET PLUS D’UNE COLLABORATION.
ATTENTION ÂMES SENSIBLES ENTRETIEN AVEC UN INSOMNIAQUE UN TANTINET SADIQUE, FAN
D’HORRORCORE.
Pourquoi le nom Al’Tarba ? As-tu été conçu
hors des normes sociales et parfois n’est-ce
pas difficile à assumer ?
Salut ! (rires). Je crois que je ne comprends pas ta question, ou bien
fais-tu référence au « bâtard » dans mon blaze ? Voyons nous savons
tous qu’il s’agit plus d’une insulte maintenant qu’une vraie appellation.
Je ne suis pas John Snow (Game Of Throne, ndlr), je suis plus Joffroy
en brun à la limite, pour le côté sadique (rires), mais mes parents ne
sont pas frères et sœurs. Ce serait légèrement inquiétant n’est-ce pas ?
Si je ne m’abuse tu es petit fils d’un collection-
neur de vinyles. De quoi était composée cette
collection ? En quoi ça t’a ouvert l’esprit ou
qu’est-ce que cela t’a apporté ?
Y’avait beaucoup de jazz et de classique, mais aussi du reggae, du ska,
du Vangelis… Quand je vais rendre visite à ma grand-mère, j’en écoute
plein du coup et j’en prends quelques-uns à chaque fois, qui finissent
souvent dans mes productions. écouter des musiques qui viennent de
la collection de quelqu’un d’autre t’ouvre toujours l’esprit je pense.
À ce titre, les brocantes et les magasins de Toulouse, à l’époque de mes
deux premiers albums, m’ont beaucoup ouvert l’esprit aussi.
Il y en avait un qui était spécialisé dans les ziks de films érotiques, de
films d’horreurs et ce genre de truc entre autres. Ça s’appelait Bullit. Il a
malheureusement ferme depuis je crois, mais gros big up à mon grand-
père et à Bullit ! Mon grand-père n’avait pas de musique de films éro-
tiques, soyons clairs, du moins pas tant que je ne trouverais la chambre
secrète qui s’ouvre en enlevant un des livres de la bibliothèque.
Tu es arrivé au beatmaking par le rap, écris-tu
encore ?
Oui, j’en ai écrit quelques titres pour l’album de mon groupe Droogz
Brigade, en plus ma voix est toute cassée maintenant ça fait bien rap
punk.
Ta première sortie date de 2007 mais depuis
combien de temps composais-tu ?
J’ai dû commencer deux ou trois ans avant le premier, deux ans je
pense. Avant, j’avais placé des productions pour des rappeurs à droite
à gauche. Le premier « skeud » sorti dans le commerce où tu peux
entendre des productions à moi c’est Les Poésies Du Chaos » de Mysa !
Depuis tout ce temps y a til eu une évolution
de tes machines, de ton home-studio ?
J’ai commencé avec Cubase et je suis toujours dessus depuis. J’avais
aussi un Asr10 à l’époque mais comme je déménage beaucoup il est
resté chez mes parents.
Quelle est la place du sampling dans tes
prods ?
Je dirais 70 %. J’aime en foutre des tonnes, des trucs qui viennent
d’horizons complètement différents et les mélanger ensemble comme
une grande orgie sonore, avec les participants en combinaison SM en
vinyle. Donc parfois, mais pas que ! Et puis j’aime bien jouer des syn-
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