Le film a été joué dans 70 festivals à travers le monde
et, pour une raison que j’ignore, n’a jamais été diffusé
en France. Il n’a été distribué qu’en Allemagne et
au Canada, mais vous pouvez le trouver sur Vimeo.
Quels sont tes prochains projets ? La prochaine
étape ?
Dormir ! Un bon long sommeil (rire) sinon je viens
juste de faire un morceau avec Mr. Oizo, c’était
vraiment drôle. Nos deux univers ont bien matché,
c’était cool.
être défricheuse ou lanceuse d’alerte, y a-t-il un
prix à payer ?
Je paye plus le prix de mon propre épuisement en
étant en tournée, tu vois, parce que je ne suis pas
dans les radars des chrétiens et autres radicaux.
Je ne suis pas beaucoup médiatisée. Ils ne me dif-
fusent même pas à la télé américaine. Ils me laissent
m’exprimer sur des sujets mais ne me laissent pas
me produire à l’antenne, ce qui n’a aucun sens,
mais ils se mettent à flipper genre - « elle va retirer
toutes ses fringues et porter un gode ceinture ». Je
reste donc définitivement underground.
“Ils me laissent m’exprimer
sur des sujets mais ne
me laissent pas me produire
à l’antenne, ce qui n’a
aucun sens, mais ils
se mettent à flipper genre
- elle va retirer
toutes ses fringues et porter
un gode ceinture”
Parle-nous de ton long-métrage sorti en 2013
Il s’appelle Peaches does herself. C’était donc avant
Rub, j’avais repris mes 4 albums précédents pour
en faire une espèce d’autobiographie épique. C’est
une version exagérée de mes shows sous forme de
comédie musicale. On a vraiment soigné la réalisa-
tion et c’est devenu un film. J’étais entourée de
gens qui savaient ce qu’ils faisaient. J’avais un super
directeur artistique. Beaucoup du mérite revient à
Robin Thompson, c’est lui qui l’a filmé et monté.
Interview réalisée le mercredi 29 novembre 2017 chez www.epiceriemoderne.com
ATYPEEK MAG #02
JANV./FEV./MARS 2017
17