Renaissance
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“People make replicas of everything, but this
project is not about making copies, it is akin to
Picasso making a second series of his original
ceramic pieces. Our series-two cars are identical to the series one but built from the ground
up using series one tools and experience. I have
come to realist that one absolutely must have an
original Teardrop from which to work.”
ArtSuisse
en
Renaissance
Once the original machines were found and
installed, and the craftsmen were trained in their
use, the restoration of the original could begin,
with Chris having instructed his artisans on how
to make patterns and moulds from the original
parts which would then be used to make the
next two cars. The project began in 2009 and
today the first two cars, the original and the first
of the second series, are almost complete.
Lamentably, Chris has concluded that the
work is far too labour-intensive to continue with his initial plan of building a fleet of
series-two Teardrops, but he does admit that the
experience has proven to have been a unique
opportunity to create something very special
at a particular time in history. Chris shares,
“I now believe that three cars are enough to get
my point across and for me to be satisfied that
the goal of the project has been successfully
realised. No longer is my objective to build a
dozen Teardrops; although I could do so, but a
dozen does not suit my purpose”.
One of the reasons that Chris has such undiluted confidence in his small team of craftsmen is because they have together studied and
restored the original. “My guys have developed a
special touch with my cars, one that is unique,”
he declares. “They know how the cars should be
built. We have gone through the processes time
and again. They are very enthusiastic about their
work and they understand the design of the car
– two characteristics that are extremely important to me.”
“Every piece is made by hand, and some
have to be constructed three or four times
before they are correct. When working by hand
one doesn’t get everything perfect the first time.
We try to take our time and work by studying
the original.”
“When we have finished,” says Chris, “the
two second-series cars will be identical to
the original. One won’t be able to tell them
apart. Indistinguishable from the body to the
bolts. They will each have their own ‘personality’, which is normal and actually expected
when something has been hand crafted, but
otherwise one will be completely homogenous
with the other.”
“I don’t recommend anyone else consider
undertaking such an endeavour,” he warns. “If
you are careful, you can find the right people
to restore your classic car. But to reproduce
what we are doing is just too complicated. The
men who are working on the second series cars
have developed a certain 1930s touch by studying the machines and experimenting on, and
bending and forming by hand different metals
in exactly the same way Figoni et Falaschi did.
We also have the original Teardrop, each piece
of which we have thoroughly examined during
restoration.”
« Chaque pièce est façonnée à la main, et
certaines doivent être fabriquées trois ou quatre
fois avant d’être correctes. Lorsque l’on travaille
à la main il n’est pas possible de réussir tout
parfaitement du premier coup. Nous tâchons
de prendre notre temps et de travailler en étudiant l’original. »
« Lorsque nous aurons terminé, » dit Chris,
« les deux voitures de la seconde série seront
identiques à l’originale. Il sera impossible de
les distinguer. Indifférenciables de la carrosserie
aux boulons. Elles auront chacune leur propre
« personnalité », ce qui est normal et attendu lorsque quelque-chose a été fabriqué artisanalement, mais en dehors de cela l’une sera
totalement conforme à l’autre. »
« Je ne recommande à personne d’entreprendre un tel projet, » prévient-il. « Si vous
êtes attentif, vous pourrez trouver les bonnes
personnes pour restaurer votre voiture ancienne. Mais reproduire ce que nous faisons est
tout simplement trop compliqué. Les hommes
qui travaillent sur les voitures de la seconde série
ont développé une certaine touche des années
30 en étudiant les machines et en les utilisant,
ainsi qu’en pliant et formant à la main différents
métaux exactement comme le faisaient Figoni
et Falaschi à l’époque. Nous avons également la
Goutte d’Eau originale, dont nous avons étudié
attentivement chaque pièce au moment de la
restauration. »
« Les gens font des répliques de tout, mais
ce projet n’a rien à voir avec le fait de faire des
copies, cela se rapproche de Picasso réalisant une
seconde série à partir de ses pièces céramiques
d’origine. Nos voitures de la seconde série sont
identiques à celles de la première série mais elles
ArtSuisse
en
sont fabriquées en utilisant les outils et l’expérience de la première série. J’ai compris qu’il
fallait absolument avoir une Goutte d’Eau originale à partir de laquelle commencer le travail. »
Aujourd’hui il n’y a que sept personnes au
monde à posséder une Goutte d’Eau coupé
Figoni et Falaschi originale, car il n’y en a que
sept exemplaires. Si vous souhaitez en acquérir
une vous devrez trouver l’une de ces sept personnes. Malheureusement, ces sept voitures ont
trouvé leur place chez des collectionneurs qui
ne s’en sépareront jamais ; ils n’en ont tout simplement pas le besoin.
« Les Goutte d’Eau sont vraiment trop
belles et trop spéciales pour s’en séparer. Bien
sûr, il y a de nombreuses voitures qui sont superbes, mais une Figoni et Falaschi c’est la
référence dans une écurie de collectionneur. Et
elle l’est d’autant plus si vous êtes un collectionneur sérieux, si vous êtes l’un des plus grands
collectionneurs, ou simplement si vous voulez
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