Art en Suisse 1/2015 Mar/Apr/May | Page 32

Chris restarted the company with a view to building the cars the way it was done in the 1930s. Today, Chris owns the company, therefore the new Teardrops will wear the Figoni et Falaschi badge. “The two I am building from the ground up will be ‘second series’ Figoni et Falaschi Teardrops – these are not replicas – they are officially the second series of the Teardrops from the same company, made exactly the same way that the cars of the first series were made.” ArtSuisse en ticulières en marketing, et suggéra que je crée l’entreprise dans un premier temps et trouve ensuite quelqu’un qui aurait les compétences pour gérer la partie commerciale de ce concept. » « Son idée était que je crée de petites boutiques d’exception proposant une ligne de sacs à mains, de bagages, de chaussures, de gants et de lunettes de soleil et d’exposer dans chacune d’elles l’une des voitures comme la caractéristique commune à chaque boutique. Ainsi nous recevrions une «  valeur accessoire  » qui surpasserait de six fois le prix auquel je pourrais vendre chaque voiture, » mentionne-t-il. C’est ainsi que le projet Figoni et Falaschi vit le jour, bien que depuis une limite à deux voitures de seconde série a été déterminée. « J’ai créé l’entreprise Figoni et Falaschi il y a environ sept ans. J’ai déposé la marque, je suis même allé rencontrer la famille héritière de Figoni afin de discuter de l’utilisation du nom, que l’entreprise avait abandonné dans les années 50,  » se souvient-il. Chris redémarra l’entreprise dans l’optique de fabriquer des voitures telles qu’elles l’étaient dans les années 30. Aujourd’hui Chris possède l’entreprise, et de ce fait les nouvelles Goutte d’Eau porteront l’emblème Figoni et Falaschi. «  Les deux véhicules que je fabrique de A à Z seront des Goutte d’Eau Figoni et Falaschi « seconde série » ; ce ne sont pas des répliques ; elles sont officiellement la seconde série de Goutte d’Eau de la même entreprise, fabriquées exactement à l’identique des voitures de la première série. » Une fois que les machines d’origine furent trouvées et installées, et que les artisans furent ArtSuisse en Renaissance habitués à leur usage, la restauration du modèle original pouvait commencer, Chris ayant indiqué à ses artisans la façon de fabriquer les moules et les modèles à partir des pièces d’origine et qui serviraient ensuite à la fabrication des deux prochains véhicules. Le projet débuta en 2009 et aujourd’hui les deux premières voitures, l’originale et la première de la seconde série, sont presque terminées. Malheureusement, Chris en a conclu que la tâche est bien trop titanesque pour poursuivre son projet initial de fabrication d’une flotte de Goutte d’Eau seconde série, mais il admet cependant que l’expérience a été une opportunité unique de créer quelque chose de très spécial à un moment donné de l’histoire. Chris confie, «  Je sais maintenant que trois voitures suffisent à transmettre le message que j’ai voulu faire passer et pour moi, à être satisfait du fait que l’objectif du projet ait été atteint. Je n’ai plus le souhait de fabriquer une douzaine de Goutte d’Eau ; bien que j’en ai la possibilité, mais une douzaine ne correspond pas à mon intention ». L’une des raisons pour lesquelles Chris voue une confiance absolue à son équipe d’artisans, est qu’ils ont étudié et restauré ensemble l’originale. « Mes gars ont su développer une touche particulière avec mes voitures, qui est unique, » déclare-t-il. «  Ils savent comment les voitures doivent être fabriquées. Nous avons effectué les démarches maintes fois. Ils sont très enthousiastes à l’égard de leur travail et ils comprennent le design de la voiture  ; deux caractéristiques d’une extrême importance à mes yeux. » 33 Renaissance at my outline and told me that, once built, I absolutely cannot sell these cars. He told me that they would be too good to sell and that I must do something with a greater purpose than just building Teardrops to sell,” Chris recalls. “He told me that, since I was reforming the Figoni et Falaschi company, I should use these cars as props in boutique stores. Place one in each store as the brand’s signature. I told him that my practical business knowledge had nothing to do with marketing luxury goods and that I was only interested in the car itself. He said that I needn’t have marketing skills. He suggested that I form the company and then find someone who knows how to handle the business end of this concept.” “His idea was for me to build small unique boutiques with a line of handbags, suitcases, shoes, gloves and sunglasses and have one of the cars as a feature in each shop. This way we would receive a ‘prop value’ that would exceed six-fold the price that I could sell the cars for,” he mentions. This is how the Figoni et Falaschi project began, although a two-car limit has now been set on the second series. “I formed the Figoni et Falaschi company about seven years ago. I trademarked the brand, even went so far as to visit the original Figoni family to discuss my using the name, one which the company discarded in the 1950s,” he recalls.