Oui, oui, oui, on sait: l’ IA va peut-être nous remplacer un jour. On a entendu, merci. On en parle d’ ailleurs en détail dans l’ un des sujets de cette édition. Elle écrit des textes à notre place en un clin d’ œil, crée des visuels plus vrais que nature( au doigt près), et propose même des mises en page inspirées en deux temps, trois mouvements. Trop forte. Mais à quel prix? |
Yes, yes, we know: AI will may replace us all one day. This is not news – we’ ve been listening. In fact, we discuss this prospect in detail in one of the articles in this issue. AI writes texts for us in the blink of an eye, creates images that seem more real than reality at the push of a button, and suggests inspired page layouts between one moment and the next. It’ s all so good – but at what cost? |
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Lorum Ipsum |
* Enfin, on croit.
* At least, that’ s what we think!
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Car l’ IA donne autant qu’ elle prend. Certes, elle nous fait gagner du temps et nous apporte des compétences qu’ on n’ avait jamais osé écrire sur nos CV, même dans nos rêves les plus fous. Mais en retour, elle est gourmande. Très gourmande … Trop gourmande. Les études sur le sujet donnent matière à réfléchir.
Le pire, dans tout ça? C’ est qu’ il ne tient qu’ à nous, pauvres humains, de l’ utiliser à bon escient. Que ce soit en l’ exploitant pour réaliser des économies d’ énergie ou soutenir les efforts de conservation, le champ des possibles est vaste. Mais aussi, plus simplement, en ne prenant pas ChatGPT pour notre psy / guide touristique / meilleure copine. Un air de déjà-vu?
Même si c’ est tentant, n’ oublions pas qu’ il y a un monde derrière nos écrans. C’ est ce qu’ évoque ce numéro: l’ IA ne pourra jamais remplacer l’ adrénaline qu’ offre une belle vague à un surfeur. Ni la douceur de l’ argile sous la main d’ une céramiste. Ni le frisson de l’ immersion dans une nouvelle culture pour un voyageur. Et encore moins ce sentiment de sérénité qui nous étreint lorsqu’ on est entouré de nature.
Et ça, c’ est une vraie bonne nouvelle.
Bonne lecture!
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AI gives as much as it takes. It certainly saves time and grants us access to the sorts of skills we would never, in our wildest dreams, have dared to claim on our CVs, but it is also greedy in what it demands in return. And certainly too greedy. Studies on this subject offer ample food for thought.
Of course, the worst thing about all of this is that it is down to us, simple humans as we are, to use all of this potential wisely. Whether the goal is to save energy or support conservation efforts, the range of possibilities on offer is vast, but perhaps that shouldn’ t mean treating ChatGPT like our therapist / tour guide / best friend. Does this all feel a bit like déjà vu?
As tempting as it is, let’ s make sure we don’ t forget the world that exists beyond our screens. That’ s the true focus of this issue: AI will never be able to replicate the adrenaline rush of a great wave for a surfer, nor the softness of clay under a ceramic artist’ s hands. The traveller’ s thrill upon finding themselves immersed in a new culture is beyond AI’ s power to create, and the sense of serenity that comes from being surrounded by nature even more so.
And that is really good news.
We wish you a happy reading!
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Elena Boulart |
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Editor-in-Chief |