Lors des négociations de paix, son
talent de diplomate lui permet de
réaliser en partie la Grande Idée avec
les traités de Neuilly et de Sèvres.
Accueilli en héros à son retour, il perd
cependant les élections de novembre
1920. Cet échec marque pour lui le
début d’une succession d’exils en
France et de retours politiques dans
un pays en pleine instabilité
politique où, à deux reprises, il
apparaît encore comme un homme
providentiel. Après la défaite
militaire de la guerre contre la
Turquie, c’est lui qui négocie le traité
de Lausanne en 1922-1923. Puis, en
1928, dans un contexte politique et
social trouble, il redevient Premier
ministre. Pour la troisième fois, il
mène
une
politique
de
modernisation
du
pays,
principalement dans le secteur
agricole. Mais, accusé de tendances
dictatoriales, il perd les élections de
1932. Finalement, discrédité après
avoir soutenu deux tentatives
manquées de coups d'État militaire,
Venizélos décède en exil en 1936.
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