donc un facteur économique important en
monde réel et virtuel se rejoignent pour for-
Allemagne.
mer un « Internet des objets ». L’objectif du
gouvernement fédéral est d’aider l’économie
Selon des études de la KFW Bankengruppe,
et la science dans la réalisation de l’industrie
la part des entreprises innovantes recule
4.0 afin que l’Allemagne devienne un fournis-
dans l’ensemble, seuls 28 % des PME/PMI
seur leader de ces technologies et se posi-
investissent encore dans des produits et des
tionne comme futur site de production en la
procédés innovants, ce qui s’expliquerait par
matière.
des perspectives conjoncturelles durablement maussades. Les PME/PMI allemandes
sont souvent des « hidden champions » sur
de nombreux créneaux du marché, c’est-àdire des leaders du marché européen ou mondial avec des produits très innovants. L’économie créative s’est bien établie dans les
structures économiques. Souvent composée
de petites entreprises sous-capitalisées, elle
joue un rôle de pionnier pour une économie
numérique basée sur le savoir ; elle est une
source significative d’innovations. Berlin est
un « hot spot » international de l’économie
créative et des jeunes pousses, avec plus de
28.000 entreprises.
L’économie est au seuil d’une quatrième révolution industrielle. Boostés par Internet, le
1990
La Treuhandanstalt a pour mission de transformer en économie
de marché l’ancienne économie
planifiée de la RDA avec ses milliers d’entreprises d’Etat.
2002
De 1948 à 1998, le deutsche
mark est la monnaie comptable
en Allemagne et la monnaie
liquide jusqu’en 2001. Le 1er
janvier 2002, il est remplacé :
l’Allemagne et onze autres pays
de l’UE adoptent l’euro.
INFO
On constate depuis le milieu des
années 1990 une tendance internationale à la baisse des taux d’imposition
des entreprises. L’Allemagne n’est plus
depuis longtemps un pays à l’impôt
élevé. Dans les comparaisons internationales, la charge des taxes et impôts
est même inférieure à la moyenne. L’ensemble de la charge fiscale moyenne
des entreprises est inférieure à 30 % ;
elle se situe même à moins de 23 %
dans certaines régions allemandes en
raison d’une taxe professionnelle
variable selon les sites.
→ gtai.de
2014
L’indice boursier allemand
DAX passe pour la première fois
au-dessus des 10.000 points.
Il reflète l’évolution des 30 plus
grandes entreprises allemandes
réalisant les plus gros chiffres
d’affaires.