AfDB and Côte d'Ivoire 2 | Page 7

MESSAGE DE MME NIALÉ KABA Ministre du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire, Présidente du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement. Partenaire privilégié de la Côte d’Ivoire, la Banque africaine de développement (BAD) a intensifié ses interventions ces dernières années pour soutenir les efforts déployés par le Gouvernement, en vue de redynamiser l’économie et d’améliorer les conditions de vie des populations. Je voudrais saluer l’excellente coopération entre la Côte d’Ivoire et la BAD, une coopération riche et dynamique, basée sur la confiance mutuelle et une convergence de vues. En effet, sous la direction de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, la Banque a appuyé la mise en œuvre des différents Plans Nationaux de Développement (PND 2012-2015 et PND 2016-2020) ainsi que le Programme Social du Gouvernement (PS-Gouv 2019-2020). Ce soutien a permis à notre pays d’atteindre des résultats satisfaisants, notamment un taux de croissance annuel moyen de plus de 8 % sur la période 2012-2019 et une réduction substantielle de la pauvreté, qui est passée de 55,4 % en 2011 à 39,4 % en 2018. Les interventions de la Banque dans le cadre de la mise en œuvre des Plans Nationaux de Développement (PND) se traduisent par une modernisation de l’agriculture et des filières agro-alimentaires, la construction de nombreuses infrastructures économiques et sociales ainsi que le renforcement de la gouvernance économique et financière. Autant de leviers essentiels pour la transformation structurelle de notre économie et l’amélioration du bien-être des populations. Nous apprécions la croissance rapide du portefeuille de la Banque en Côte d’Ivoire, dont la valeur a quadruplé sur la période 2015-2020 pour s’établir à 2,5 milliards de dollars américains au 31 juillet 2020. Une telle croissance, synonyme d’un engagement renforcé de la Banque, a été rendue possible grâce à l’admission du pays au guichet souverain de la BAD. Je me réjouis de constater que le secteur privé ivoirien, qui joue un rôle moteur dans la croissance économique, est également bénéficiaire de cette croissance du portefeuille, puisque 29 % de l’ensemble des engagements actuels, soit 745 milliards de dollars, concernent des opérations du secteur privé. Partenariat pour l’émergence 7