ACTES FIAPA | Page 14

La Dominique a donc été coupée du monde et c ’ est là où l ’ on voit la solidarité de proximité . Il n ’ y a plus de téléphone cellulaire , aucune ligne téléphonique , aucun moyen de communication , et ce sont les pêcheurs de la Martinique , parce que le Nord de la Martinique est à moins de 30 kilomètres de Roseau , qui vont faire des allersretours afin d ’ amener du matériel de première nécessité . Ce sont eux qui ont lancé les premières alertes .
Les îles de Guadeloupe ont été touchées ainsi que les îles de Saint-Martin . Au départ , les autorités françaises n ’ ont d ’ yeux que pour les îles françaises . On peut le comprendre . Ce sont les ONG qui vont aller secourir l ’ île de la Dominique .
L ’ une des maisons de retraite dont nous avons parlé un peu au début , dont la directrice se trouvait en Angleterre au moment des fêtes , nous appelle à la Martinique pour nous dire que les deux structures sont complétement abîmées , découvertes , et
donc qu ’ il faut faire quelque chose . Les toitures ont disparu , les stocks de médicaments ont disparus , il n ’ y a plus de couches , les containers dans lesquels il y avait les produits se sont déplacés . En effet , l ’ un des containers qui avait tous les produits de première nécessité s ’ est retrouvé en bord de falaise et jusqu ’ à aujourd ’ hui il reste inaccessible .
Il y a eu une mission de reconnaissance qui a été faite par la sécurité civile . L ’ AMDOR a effectué une mission de reconnaissance à la Dominique . Nous avons mis en place une véritable chaîne de secours .
La FIAPA nous a appelés afin que l ’ on puisse mettre en place un plan d ’ action pour aider au plus vite ces personnes qui étaient en grande difficulté et pour lesquelles rien n ’ était fait .
Un des bâtiments avec le toit découvert .
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